[Report] Epica + AVG’s Vuur + Myrath, 03/12/2017, L’Aéronef, Lille

Ayant quitté le travail un peu tardivement, MYRATH a déjà quitté la scène de l’Aéronef à mon arrivée. Mais à en entendre l’avis général, c’est la frustration qui domine, les Tunisiens n’ayant joué que très peu de temps. Avec seulement 5 morceaux, ils ont laissé les Lillois sur leur faim. Ce set de courte durée est contrebalancé par la présence appréciée des membres du groupe au bar de la salle dès leur sortie de scène. Les fans les sollicitent pour des photos, des dédicaces ou encore des félicitations.

Noyant ma propre frustration de les avoir manqué dans une bière, l’heure est déjà venue d’accueillir VUUR sur scène. Le nouveau projet de Anneke Van Giersbergen baptise son premier album avec cette tournée. La jolie rousse débarque sur scène guitare sur les épaules et emballe très vite le public Lillois. Avec le magnifique sourire qu’on lui connait, elle enchaîne les titres de ses différents groupes et projets. Il est plus que plaisant de retrouver les titres de The Gentle Storm, The Gathering ou encore de Devin Townsend. Avec son dynamisme, sa joie d’être là, parmi nous, avec et pour nous, Anneke s’impose une fois encore comme la taulière du genre.

Après un changement de plateau assez long, on retrouve une autre rousse, Néerlandaise elle aussi, je parle bien sûr de Simone Simons, vocaliste d’Epica. Le groupe termine avec cette date lilloise son dernier tour d’Europe avec son dernier album en date « The Holographic Principle ». Échaudée par leur passage à Paris où le groupe était loin d’avoir fait l’unanimité même chez les fans de la première heure j’en attend beaucoup ! Après l’incontournable combo de début de set Eidola/Edge of the Blade, on est content de retrouver un morceau des premières heures du groupe: Sensorium. Même si ce titre de « The Phantom Agony », premier album du groupe, est joué sur quasiment chacune des dates, il est difficile de s’en lasser et il est bon de voir que le groupe n’a pas oublié ses premières amours avec des compositions un peu plus sombres.

Sur la fin de la première partie du set, Simone nous annonce accueillir une troisième voix sur le prochain morceau. La surprise n’est pas énorme, puisque le duo Anneke/Simone avait beaucoup fait parler sur les réseaux sociaux et on en avait déjà vu et entendu de nombreuses photos et vidéos. Néanmoins, étant déjà fan du morceau Storm The Sorrow, cette version avec Anneke me plait encore plus et l’émotion et la complicité qui émane des 2 copines est palpable.

Finalement, après un rappel passé relativement inaperçu, les musiciens reviennent sur scène et nous teasent l’intro de Sancta Terra. Extrait de l’album « The Divine Conspiracy », il est également redevenu un incontournable des sets d’EPICA, ne faisant pourtant pas l’unanimité dans la communauté des fans. On supporte donc ce morceau surjoué par les musiciens avant de savourer l’explosif Beyond The Matrix fédérateur. Le set se conclue comme toujours sur le titre Consign To Oblivion duquel il est également très difficile de se lasser.

D’un point de vue plus technique, le show frôle la perfection, la prestance et le professionnalisme du groupe ne sont plus à prouver (même si on regrette sur cette date la distance prise par Mark avec le public et, au contraire, l’existentialisme trop prononcé de Coen qui frise par moment le ridicule). Les lumières et le son sont également à 2 doigts de l’excellence (même si là encore on regrette sur certains titres des back vocaux trop présents derrière la voix de Simone).

Pour conclure, la soirée aura été très bonne, on regrette très rarement d’être allé voir EPICA à Lille, là où ils sont presque chez eux que ce soit géographiquement ou émotionnellement.

 

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