Les groupes internationaux de passage à Lille ne sont pas légion et quand ceux ci font le crochet par notre belle région, il va de soi de les honorer de notre présence. En ce mardi soir pourtant, le Splendid n’affichait malheureusement pas complet pour applaudir cette affiche qui mettait pourtant l’eau à la bouche.
Qu’à cela ne tienne, les 2 premières parties avaient mis une ambiance des plus électriques et si je n’ai malheureusement pas pu en profiter ayant été retenue pour des raisons professionnelles, les avis sont unanimes.
MYRATH arrive donc sur la scène du Splendid en terrain conquis et ce n’est pas avec leurs morceaux aux sonorités arabisantes que l’ambiance va redescendre. le groupe interprétera quelques nouveaux titres pour le plus grand plaisir des fans mais aussi des grands classiques tels que Beyond the Stars ou encore Believer.
C’est enfin au tour des Américains de KAMELOT qui tourne pour la promotion de leur nouvel album « The Awaken » qui malheureusement ne sortira que quelques jours après le début de cette tournée et ne permettra pas au groupe d’exploiter les nouveaux titres en dehors des singles One More Flag in the Ground en tête au cours duquel Tommy Karevik agitera fièrement un drapeau français sur scène. Pour les accompagner sur ces dates, KAMELOT avait désigné l’incroyablement talentueuse Melissa Bonny (AD INFINITUM, THE DARK SIDE OF THE MOON) et comme je m’y attendais, la suissesse a su honorer son rôle de « KAMELOT girl » à merveille. Oscillant du chant clair au chant saturé avec une aisance qui ne sera pas sans rappeler sa comparse Alissa on regrette seulement que le nouvel album ne lui ai pas laissé plus de place.
Cela étant, la setlist réserve quelques petites surprises, à commencer par l’excellent titre extrait de « The Shadow Theory », Vespertine, qui avait été plébiscité par les fans mais aussi Song for Jolee.
Entre ces morceaux assez inattendus, la setlist aura réuni les incontournables de la carrière du groupe, à commencer par Forever (dont la version « Tommy » me laisse assez pantoise), Rule the World mais aussi l’indétrônable March of Mephisto.
Bilan de soirée plutôt positif dans un Splendid où je n’avais pas mis les pieds depuis trop longtemps et qui, s’il n’a pas su faire salle comble aura une fois encore démontré que le public du nord sait accueillir les artistes comme il se doit.