4 ans après leur dernier passage dans la capitale, les Hollandais de WITHIN TEMPTATION étaient très attendus par leurs fans venus en nombre et malgré la fraîcheur de la soirée, la file est importante devant le Zénith.
Avant de pouvoir les applaudir, la salle est chauffée par EGO KILL TALENT, les rockeurs brésiliens.
Même s’ils ne jouent pas vraiment ma came, il faut reconnaître le talent dont ils ne manquent pas. Tous les membres jouent de chacun des instruments de musique, qu’ils s’échangent entre les morceaux! Après un set d’une quarantaine de minutes, EGO KILL TALENT laisse le public chauffé à blanc, impatient de retrouver WITHIN TEMPTATION.
Ceux ci se font attendre et leur set ne commence que vers 20h45 après ce qui semble être un souci technique au niveau de l’écran géant qui couvre tout l’arrière de la scène.
Enfin, sans même une intro musicale auxquelles le genre nous a pourtant habitué, les premières notes du nouvel extrait de l’album à venir « Raise your banner » et son racoleur « Blood for freedom » se font entendre. Le public est immédiatement réactif et les nouveaux morceaux s’enchaînent. Bien que l’album à venir: RESIST n’est pas encore disponible (entre temps sa sortie est même repoussée à février 2019), les fans connaissent déjà parfaitement les titres et les reprennent avec plaisir. Pour ma part, je trouve regrettable de commencer ce concert tant attendu par 3 titres inédits d’un album qui n’est pas encore dans les bacs.
WITHIN TEMPTATION, The Reckoning
Mais dans son ensemble, la setlist se montre quand même généreuse en anciens morceaux et alterne les titres des différents albums du groupe. C’est donc avec plaisir que les fans de la première heure retrouveront des titres tels que « The Promise » ou encore « Stand My Ground ». Les grands mélancoliques apprécieront la version acoustique de « Ice Queen » ou encore le piano voix de « Forgiven », le dernier album Hydra est quant à lui mis de côté malheureusement et ne sera représenté que par « Paradise » le duo emblématique avec Tarja Turunen. Oublié aussi le tout premier album « Enter » dont aucun titre ne sera joué.
En ce qui concerne la mise en scène, comme toujours, les Néerlandais ne nous déçoivent pas. Le décor à lui seul est notable: 2 grandes ailes semblant provenir d’un vaisseau occupent le centre de la scène et nous entraînent dans l’ambiance futuriste que s’accorde désormais le groupe. Atmosphère renforcée par les films diffusés sur l’écran géant qui, pour le coup, fonctionne très bien. Sharon Den Adel est très en forme, souriante et semble plus épanouie que jamais et elle donne même de sa personne en s’envolant littéralement sur le dernier titre « Stairway to the Skies ».
Une fois encore, les fans ressortent du concert le sourire aux lèvres, comblés. D’un point de vue plus objectif cependant, il est regrettable de ne pas rencontrer plus de variations dans la setlist, dommage aussi de ne pas y trouver plus de relief.