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Après avoir fait le tour des « best craft beer pub », mon séjour à Dublin devait bien passer par les pubs/venue. C’est donc au Thomas House que je me rends en ce 12/08/2015. Sans trop de conviction, le groupe The Royal Spuds m’attire : du celtic punk, ça peut être cool. Après un excellent magicien en première partie, les Hollandais montent sur scène.
Je ne vais pas m’attarder : le concert était juste excellent .J’écris actuellement ces lignes en écoutant leur galette fraîchement achetée sur place.
Leur punk celtique contrairement à d’autres trublions du genre n’efface pas le mot punk. La voix, inspirée tantôt de Corey Taylor, tantôt de Greg Graffin est puissante et nuancée. Son jeu de banjo est propre et épuré. Les deux guitares sont lourdes et grasses ; la disto de leur 5150 est bien poussée, la BC Rich et la PRS crient. L’accordéoniste se défonce sur scène, le batteur tient la barre. Le bassiste se veut très discret, mais bien présent musicalement.
Scéniquement, c’est fort agréable, les gars ont le sourire et sont là pour partager durant ce court set en terre irlandaise.
« Wanted : drunk and alive » plante le décor dès le début.
Niveau compo, on reste sur du punk celtique standard. Certains morceaux sortent un peu du lot, de par leur mélodie vocale ou accordéonale, mais également par l’apparition de breaks et rythmiques trashy. Les mecs sont ouverts et explorent.
En sortant des Dropkick à l’Olympia en début d’année, rien d’autre que « Je veux voir ces mecs dans un pub » ne me venait à l’esprit. Pour moi, c’est plus que fait avec The Royal Spuds : plus agressifs, plus jeunes , plus humains.
Je vous conseille donc d’écouter leur premier album, dispo sur Spotify : « Wanted : Drunk N Alive », et surtout de les voir sur scène, au fond d’une cave ! Allez, ma pinte m’appelle.