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The Pumpkins United World Tour, une tournée que tous les fans de la première heure, ou les plus récents, attendaient. En effet, on retrouve enfin tous les chanteurs emblématiques du groupe ensemble sur scène. Étonnamment, le concert de Paris ne se joue pas à guichet complet, la faute peut-être aux concerts d’Igorr et des Steve’n’Seagulls le même soir. Cependant, la fosse est bien remplie et les gradins aussi. Ce fut d’ailleurs une première pour moi, un concert assis, ce qui n’était pas plus mal car l’ambiance en fosse n’était pas des plus folles.
A 20h, le concert commence pour 27 morceaux et 3h de show. Les citrouilles ont vu les choses en grands avec un écran géant comme backdrop. Cela n’est pas rare mais, il est pour une fois extrêmement bien utilisé, les retransmissions scéniques sont bien réalisées et de petites scénettes mettant en avant « Seth et Doc » retracent l’histoire du groupe au travers de divers objets et pochettes d’albums représentatifs du groupe. Ces intermèdes humoristiques collent bien à l’ambiance du groupe et sont un réel plus pour le show.
Niveau chant on regrettera les performances vocales peu satisfaisantes de Michael Kiske et Kai Hansen ce soir là, en revanche Andi Deris assure vocalement. Une autre part du concert m’a également déçu, même si le choix est logique au vu de la tournée, il s’agit du ratio de chansons par album. En effet, la setlist fait la part belle aux morceaux des premiers albums, délaissant un peu les plus récents et oubliant totalement « Chameleon » qui, certes, n’est pas le plus aimé des opus mais fait tout de même parti de leur histoire.
En parlant d’Histoire, les membres partis trop tôt ne sont pas oubliés, en milieu de show, un duo video entre Ingo et Dani Loble rend hommage au batteur disparu.
Pour l’organisation on peut regretter le service de sécurité apparemment non habitué aux concerts de metal ou peu vigilant. Celui-ci n’étant capable que de regarder arriver un slameur et de le laisser tomber dans le photopit sans bouger, résultat : un spectateur transporté en civière après 15 min sans pouvoir se relever.
Enfin, petit moment cocasse, le show se termine sur « I Want Out » avec Michael Kiske et Andi Deris mais sans Kai Hansen.
En conclusion, le concert était parfait pour les nostalgiques des époques Hansen/Kiske au niveau des morceaux sélectionnés mais les fans plus récents seront satisfaits de la présence importante d’Andi Deris sur le chant