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9 Mars 2016, Avantasia pose ses valises au Trianon, magnifique écrin pour un show de cette envergure.
Ce concert est important car il doit me faire apprécier le nouvel album qui ne me convainc pas totalement. Il commence d’ailleurs par un DJ set qui ne convainc personne et qui nous laisse le temps de voir la salle se remplir petit à petit. Enfin, l’habituel musique de l’Odyssée de l’espace retentit, sonnant le début du set. Felix surgit, suivi de Sacha Paeth, Oliver Hartman, Michael Rodenberg et du bassiste surgissent pour enfin faire entrer Tobias pour « Mistery of a blood red rose ».
A ma grande surprise, son chant est parfait (chose plutôt aléatoire) et le morceau rend parfaitement en live. Cependant, elle me laisse la même impression commerciale que sur l’album. Enfin Michael Kiske fait son entrée pour chanter « Ghostlights », le duo marche à la perfection et le chanteur d’Unisonic délivre un chant impeccable. C’est ensuite au tour de Ronnie Atkins pour « Invoke the Machine » et « Unchain the Light » avec notre cher Mr Propre alias Michael Kiske. Malheureusement la voix de Pretty Maids n’assure pas pour un sous et lorsqu’on arrive a l’entendre on préférerait couper le son. De plus, « Unchain The Light » ne rend pas très bien en live, de nouveau du fait de son coté commercial. Cependant cela est très vite excusé par l’arrivée du fantasque Bob Catley, de sa voix irréprochable et de son charisme électrique.
Il enchaîne « A restless heart and obsidian skies » et « The great mistery » avec brio, il arrive a magnifier ces deux morceaux du nouvel album en duo avec Tobias Sammet. Enfin, une partie du concert qui me réconcilie avec le nouvel opus d’Avantasia, même si je pense que Catley y est pour beaucoup. Sans surprise, « Scarecrow » avec Jorn Land enflamme la fosse mais l’enchaînement avec « Lucifer » refroidit un peu l’ambiance. Heureusement Oliver Hartmann (déjà sur scène) entre en scène et arrive a me faire aimer « Watchmaker’s Dream » grâce à sa voix puissante. De plus ma deuxième grosse attente arrive avec Eric Martin aux commandes de « What’s left on me », le chanteur de Mr Big interprète à la perfection cette chanson. Il quitte la scène pour laisser de nouveau la place a Kiske, Hartmann et Lande et pour la première fois à Amanda Sommerville et Herbie Langhans pour « The wicked symphony ». Mais si le quintet de chanteur nous emporte c’est pour mieux nous endormir avant l’arrivée de l’horrible « Draconian Love » qui est, à mon avis, la pire chanson d’Avantasia depuis sa création. Mais à mon grand étonnement le public l’attendait et l’apprécie. Cela n’enlève cependant rien à la prestation de Herbie sur ce morceau. Suit Amanda pour « Farewell », comme d’habitude rien a redire ni sur le titre ni l’interprétation. C’est ensuite un quartet composé de Lande, Atkins, Kiske et hartmann qui entonne « Stargazer », le morceau se révèle long, ennuyant et redondant en live.
Il précède « Shelter from the rain » avec le parfait duo pour accompagner Tobias sammet: Michael Kiske et Bob Catley. Le premier part pour laisser le second en compagnie du chef afin de chanter le très commercial « Story ain’t over ». On passe a la très entêtante « Let the storm descend upon you » pendant 12mn, entêtante car elle me trotte encore dans la tête de temps en temps (bravo Tobias on en vient a te pester dessus autant que Maître Gims). De nouveau sur cette chanson Ronnie Atkins fait baisser le niveau par une prestation vocale médiocre. Heureusement pour « Promised Land » seul Jorn Lande reste avec Tobias pour un duo explosif. Après un léger prélude, Michael Kiske et Sammet débarquent pour un doublé Metal Opera avec « Reach out for the light » et « Avantasia ». Ces derniers quittent la scène et laissent place à Eric Martin et Ronnie Atkins pour la génialissime « Twisted Mind » qui ravit le public. Ronnie part, Tobias entre et « Dying for an Angel » commence, la voix d’Eric Martin s’avère parfaite pour le morceau et la, quoique trop commerciale, chanson passe comme du jambon Aoste. Le groupe au complet quitte alors la scène pour le « rappel », qui n’en est plus jamais un vu qu’on sait toujours que le groupe va revenir. Celui ci comporte « Lost in Space » avec Amanda Sommerville et l’habituel mais malheureusement raccourci medley « Sign of the cross »/ »Seven angels » avec l’intégralité des guests.
Avantasia tient donc sa promesse d’un show de trois heures ou étonnamment tous les chanteurs (à part Ronnie) ont assuré avec une voix parfaite tout du long. Un regret, le manque de jeu de scène dont est si friand Tobias Sammet. Il à tout de même proposé a Oliver Hartmann de lui mettre 1KG de jambon dans les fesses. Je ressort de la salle ravi mais tout de même perplexe quant au succès remporté par les nouveaux morceaux et à la tendance du public d’adhérer aux chansons les plus commerciales. Cependant cela est peu étonnant vu le public présent qui en bonne partie n’était pas très « métal ».