[News] Les albums de 2023 : le TOP 15 de Bernard-Henri Leviathan

Bernard-Henri Leviathan

Quelle année, mes ami.es… mais quelle année!!! Il aura fallu en faire des choix pour arriver à cette sélection. Ce qui est intéressant dans cette tradition de fin d’année, c’est qu’elle permet de se rendre compte des grandes tendances qui ont animé nos vies. Pour certain.es, il y a des constantes pendant des années (un coucou à mon collègue Thrashmaniac qui porte décidément bien son nom!), pour d’autres – dont je fais partie – les préférences fonctionnent par cycle. Ainsi, j’ai vécu des années Heavy, d’autres plus Thrash, d’autres encore Dark/Gothic. Cette année 2023 aura foncièrement été… scandinave! La question qui se pose alors est : ma passion toujours plus mordante pour ces pays influence-t-elle mes écoutes ou est-ce la musique naissant dans ces pays qui est particulièrement attrayante? Il est en tout cas évident, lorsqu’on arpente les paysages accidentés du grand Nord, que les terres sont propices à une inspiration débridée… Bienvenue dans mon terrain de chasse!

 

  1. Dødheimsgard – Black Medium Current (avril, Norvège)

Après 8 ans de silence radio, je n’osais plus y croire. Ce « Black Medium Current » aura été, pour moi, la plus belle surprise de l’année ! Outre la joie de retrouver ce groupe hors-norme, le voyage qu’il propose, presque ésotérique, est simplement sublime. Plus posé, aérien avec ses ambiances qui s’étalent sur de longues plages, l’avant-gardisme fantasque enfanté du black originel de ces Norvégiens n’en perd pas moins sa folie caractéristique mais de manière plus fluide, moins brute, démonstrative et tranchée que sur les dernières productions. Il poursuit son mariage avec le progressif, le rock, le classique, l’électro sublimé mais tout ceci développé dans une approche plus feutrée et atmosphérique. On pense ici à Arcturus (« Interstellar Nexus ») forcément, à Pink Floyd plus étonnement. Emmenées par les fabuleuses superpositions de voix tantôt plaintives et mélancoliques, tantôt abrasives et torturées de Vicotnik – reprenant les rênes après le départ d’Aldrahn – les mélodies sombres et belles à en pleurer sont autant de pierres apportées à l’édifice de cette œuvre qui, je l’espère, aura son importance. « Black Medium Current » est une grande leçon de composition, une partition qui se dévoile à qui sait prendre le temps, et l’avoir découverte en arpentant les ruelles de Bergen n’a pas de prix. Enfin, pour les chanceux Nordistes dont je fais partie, Dødheimsgard vous donne RDV le 2 mars 2024, à l’occasion du In Theatrum Denonium !

 

  1. Myrkur – Spine (octobre, Danemark)

Après un début de carrière orienté vers un black metal atmosphérique en robe blanche, Amalie Bruun avait emmené son projet sur des terres dénuées de toute saturation mais assurément empruntes de majesté. « Folkesang », album sorti en 2020, explorait alors l’héritage acoustique suédo-norvégien. Les pistes merveilleusement brouillées, nous étions en droit de nous interroger quant à l’orientation empruntée à l’annonce de « Spine ». Si nous retrouvons des traces des racines black dans quelques plans ou arrière-plans, « Spine » trouve sa place dans un certain équilibre des registres. Les guitares sont présentes dans un apparat rock ou parfois plus gras et elles côtoient l’indivisible manteau folk et toujours très aérien de la musicienne. Quelques touches synth-pop font également leur apparition (le superbe «Mothlike »). Mais ce qui fait la beauté de cette musique, c’est bel et bien la voix angélique de la sirène de Copenhague qui émerveille à chaque souffle et s’enrobe de mélodies envoûtantes. Une voix venue du Danemark, un son façonné en Islande et une inspiration complétement scandinave, « Spine » est un total « nordic mood » que vous pourrez, comme moi, aller prochainement apprécier sur scène, la valkyrie étant en tournée en Europe en 2024.

 

  1. Hyldr – Order Of The Myst (janvier, Belgique/France)

La bannière de la scène émergente, c’est Hyldr qui la brandit et qui représente ma révélation de 2023. Pour celles et ceux passé.es à côté, « Order Of The Myst » est l’acte de naissance d’un groupe distillant un metal gothique/doom très mélodique. Les ambiances finement travaillées laissent beaucoup de place à l’expression émotionnelle des guitares. Et l’atout particulier de cette formation est amené par le timbre hautement versatile de Lady IX, personnage énigmatique faisant naître de derrière son masque un théâtre de voix surprenantes, des graves et des aigus orchestrés avec talent. Si j’ai malheureusement manqué les 2 premières prestations live du groupe, je reste à l’affût de leur parcours à venir. Vous devriez faire de même car il y a ici un net potentiel à surveiller. Pour une dissection plus approfondie de l’œuvre en question, je vous invite à revenir sur ma chronique de début d’année ici.

 

 

 

  1. Heimland – Forfedrenes Taarer (mai, Norvège)

Découvert directement à sa source, dans les fjords de l’ouest, sauvages, grandioses et d’une beauté rare, Heimland est un jeune représentant de ce qui a fait la renommée musicale de la Norvège : le black metal. Rien de forcément original ici mais le respect d’un héritage long de trois décennies et le soin apporté à son exécution font de « Forfedrenes Taarer » un album attachant et qui aura beaucoup tourné sur ma platine (dans sa superbe version LP transparent). Ouvrant sur une plage acoustique, la mélodie de guitare est reprise ensuite en traditionnel trémolo pour une succession de titres aux ambiances froides et païennes – moteurs originels de la pratique de l’art noir – qui pourraient parfois rappeler des groupes comme Kampfar ou les débuts d’Enslaved par exemple. Une musique belle, noire et sauvage, à l’image de cette nature indomptable et impétueuse qui l’a forgée.

 

 

 

  1. Deemtee – Strange Aeons & Deliriums (décembre, Espagne)

Encore une précieuse perle découverte au crépuscule de cette année 2023 ! Si « Strange Aeons & Deliriums » officie en tant que second album du projet du multiinstrumentiste espagnol, NHT, j’avoue ne pas encore avoir posé l’oreille sur son aîné. « Psychedelic Freeform Math/Black Metal », avouez que l’étiquette choisie est intrigante! Vingt-six petites minutes, c’est la durée étonnante de ce disque qui, pourtant, arrive à développer beaucoup d’idées superbes et variées, dans un propos toutefois fluide et évolutif. Après nous avoir accueilli avec des nappes de voix planantes et de guitares distordues, Deemtee joue avec les éléments folkloriques (whistles et percussions, ou encore cette guitare « feu de camp » sur « Forbidden Fumes » rappelant le « Full Moon Madness » de Moonspell), dissonants, progressifs (sentez-vous la plainte floydienne planer au-dessus de « Last Day » ?) ou foncièrement metal. NHT oscille entre un chant growlé très enrobé et des voix claires permettant de couvrir des champs tant mélodiques que frontaux. Et quand, en sus, le facteur m’apporte une version CD dont le packaging est une vraie œuvre d’art, numérotée à la main 31/66, me voilà définitivement séduit !

 

  1. Immortal – War Against All (mai, Norvège)

Autre acte black metal, et pas des moindres, avec le retour d’un des pionniers, si ce n’est mon petit favori du genre ! Après la rupture avec Abbath, puis avec Horgh, Demonaz est maintenant seul capitaine à bord. S’il avait déjà fait ses preuves avec le très bon « March Of The Norse » – album sorti en son propre nom – et le retour sympathique à l’étiquette Immortal avec « Northern Chaos Gods », le sentiment de retour à la maison est nettement plus palpable ici, avec ce glacial « War Against All ». Certes, les plus suspicieux diront qu’on nage en pleine redite et ils n’auront pas forcément tort. L’album, très cohérent au passage, ne réinvente pas la marque de fabrique mais la soigne généreusement. Quand je pose un Immortal dans ma platine, je veux juste ouvrir la porte et ressentir les bourrasques gelées descendues de Blashyrkh me fouetter le visage. A la croisée entre les références personnelles de Demonaz (Bathory…) et les inspirations qu’il a écrites pour les autres tout au long de sa carrière, c’est exactement ce qu’il se produit. De plus, on sent l’homme de plus en plus à l’aise sur les vocaux, rappelant même parfois son ex-comparse. L’homme est en guerre contre tout le monde et je n’attends pas autre chose de sa part.

 

  1. Zornheym – The Forgotten Inmates (novembre, Suède)

Après deux excellents albums prouvant aisément le potentiel pour prétendre au titre de Dimmu Borgir suédois, Zornheym nous fait patienter avant le prochain album en nous proposant un produit à l’originalité certaine ! « The Forgotten Inmates » est d’abord une BD basée sur l’histoire développée dans « The Zornheim Sleep Experiment », excellent précèdent album. Si les pages parcourues ont leur intérêt, en dépit d’un graphisme parfois un peu brouillon, c’est surtout l’EP qui l’accompagne qui retient mon attention. A la manière d’un cadeau, il compile ici cinq versions acoustiques et folk de titres phares du groupe, pour lesquelles le travail d’arrangement est tout simplement sublime et les mélodies magnifiées ! Les instruments résonnent de manière limpide et le timbre profond de Bendler, qui se permet un a capella sur « Corpus Vile », semble fait pour cet exercice. Cerise sur le gâteau, pour remercier notre public pour son accueil chaleureux, Zornheym propose « Keep The Devil Away » dans une version française tout à fait jouissive de par l’accent suédois très marqué. Conçu comme une parenthèse, cet EP prend toutefois une place particulièrement attachante dans la jeune discographie du groupe.

 

  1. Troll – Trolldom (décembre, Norvège)

C’est un voyage en pleine nostalgie de la créativité qui s’agitait à l’aube des années 2000 que nous offre cet inespéré nouvel album de Troll ! Après 10 ans d’absence, l’EP « Tillebake Till Trollberg », sorti en 2020, nous avait mis la puce à l’oreille mais il a fallu attendre encore 3 ans afin de pouvoir se rassurer quant au fait que Nagash ressortait bel et bien de l’ombre. Dès les premières mesures de « To the Shadows », la patte de l’homme est immédiatement reconnaissable on se plaît à retrouver ce black astral si caractéristique. On voyage ici entre nos souvenirs de (The) K/Covenant, des anciens Dimmu Borgir ou du projet éphémère Carpe Tenebrum et ce n’est pas étonnant quand on sait que le Norvégien est le dénominateur commun d’œuvres telles que « Nexus Polaris », « Spiritual Black Dimensions » ou « Mirrored Hate Painting ».  Ces nouvelles symphonies obscures et spatiales ont été bien attendues au regard des stocks de CDs et vinyles épuisés à peine sortis… Et quand on voit que la page de (The) k/Covenant se met actuellement en mouvement, on est en droit d’imaginer que nous ne sommes pas au bout des surprises que nous réserve Nagash !

 

  1. Einar Solberg – 16 (juin, Norvège)

Respiration émotionnelle et cérébrale avec ce premier essai en solo d’Einar Solberg, tête pensante du groupe de metal progressif, Leprous. Les deux derniers albums de son groupe avaient préparé un terrain plus posé, Einar repousse encore les limites de sa créativité en orchestrant ici sa voix d’or reconnaissable entre mille, sur un ensemble d’expérimentations collaboratives. En effet, le chanteur a su s’entourer d’un bon nombre de musiciens, excellant dans la pratique d’instruments en tout genre, pour l’aider à bâtir cette œuvre somptueuse, certes pas immédiate ni facile d’accès, peut-être élitiste diront certain.es mais assurément magnifique. Sur une armature à tendance pop/rock, Einar sculpte les ambiances en y injectant ses inspirations forcément prog, mais également électro, jazz, cinématographique, voire rap (avec l’apparition de Ben Levin de Bent Knee) jusqu’aux limites du black en compagnie de son célèbre et talentueux beau-frère, Ihsahn. Intimiste, introspectif, évidemment narcissique, parfois déroutant, prenant le temps de se dérouler sur 70 minutes, « 16 » est l’album d’un artiste libre et sensible qui dévoile d’incroyables secrets à qui sait se faire patient.e. A l’ère du zapping, sans doute n’y aura-t-il que peu d’élu.es.

 

  1. Enslaved – Heimdal (mars, Norvège)

Accueillis dès le visuel sur les côtes du Rogaland, les sens embrumés entre terre ferme et élément liquide la reflétant, nous quittons la barque et répondons à l’appel du lure d’Heimdall, célèbre Ase au rôle de sentinelle dans la mythologie nordique. C’est sur ces images qu’Enslaved axe son seizième album, continuant son bonhomme de chemin au gré des enlacements entre black et viking metal qui ont fait sa renommée et incarnations progressives que le groupe affectionne depuis bon nombre d’années maintenant. « Heimdal » est un album dense et riche dont les longues compositions s’étendent à la manière d’un récit, d’une épopée musicale. « Congela », où les instruments se posent s’étirent et se transforment sur une batterie constante pendant 8 minutes en est un bon exemple. Entre célébrations épiques, riffs déstructurés, ingéniosités guitaristiques et racines extrêmes, le groupe trouve l’équilibre entre ses divers visages, un équilibre qui manquait peut-être à mon sens sur les précédentes productions. Avec « Heimdal », Enslaved se révèle à nouveau très inventif.

 

  1. Urarv – Substratum (avril, Norvège)

Le nouvel album de Urarv n’en est pas foncièrement un. Annoncé comme une version alternative du premier album qui serait sorti dans un autre univers, les enregistrements datent de 2013 (en amont donc de « Aurum » publié en 2017) et ont été complétés de nouvelles pistes instrumentales et vocales en 2021/2022. Les morceaux prennent ainsi une autre dimension, tout en gardant le son très cru de l’époque. On comprend plus facilement cette démarche « Retour vers le futur » lorsque l’on sait que le projet est mené par le doux dingue Aldrahn (ex-Dødheimsgard, Thorns). Ne vous arrêtez pas à l’insupportable version punk de « Fancy Daggers » qui ouvre l’album, la suite est une succession de titres oscillant entre un black originel, avec parfois quelques incursions de guitare acoustique, une attitude rock’n’roll directe et la folie pure. Ici, les âmes dérangées s’expriment en cris, grincements, hululements (ah ce final sur « Soloppgang » !) et promettent aussi de bons moments d’hilarité. Mais ne vous y méprenez pas, il y a du travail instrumental derrière, la basse notamment y est très volubile. Il faut toutefois se sentir prêt à accueillir cette musique! Urarv est sans doute le genre d’artisanat qui se tient en fragile équilibre sur le fil du chaos, nous amenant à nous questionner sur ce qui fait qu’une œuvre relève du génie ou mérite sa chute vers le triste gouffre des faux-pas. Il s’agira alors à chacun de se faire son propre avis. Le mien est fait.

 

  1. DROTT – Troll (mai, Norvège)

Autre curiosité issue de la collaboration de deux familles passées maîtresses dans l’art de l’avant-garde, DROTT est un projet mené par Arve Isdal (Enslaved, ex-I, Audrey Horne), Ivar Thormodsæter (Ulver) et le violoncelliste Matias Monsen. A ce trio, s’associent des voix tirées de chez Audrey Horne ou Waldruna… Mais quand je dis « voix », il n’est pas véritablement question de chant. Sous-mixées, elles sont davantage employées pour leur texture sonore. La texture, c’est la quête de Drott. Quasi instrumentale la musique de ce second album est un terrain d’expérimentation à la croisée entre le doom, le progressif, le jazz acide mais de manière très ambiante. Les triturations sonores, semblant parfois issues de programmations, sont bien construites à partir d’instrumentations organiques. Il y a une tension constante au fil des 13 titres où règnent l’étrangeté, le théâtre dégingandé et les inquiétantes ténèbres, et ces derniers forment autant de paysages pour évoquer les anciens mythes nordiques. Un voyage qui peut charmer ou déplaire mais dont on ne ressort indemne.

 

  1. Avenged Sevenfold – Life Is But A Dream… (juin, USA)

Avenged Sevenfold est un groupe duquel je n’attendais rien, vu que je ne l’écoutais simplement pas. Sans doute ce disque dénote-t-il d’ailleurs un peu dans ma sélection, mais quelle surprise ! Déjanté comme un Zappa, alambiqué comme un Vai, feutré comme un Harry Connick Jr, dément comme un Faith No More, magistral comme un Devin Townsend, avec « Life Is But A Dream… », le groupe a souhaité désosser les barrières entre les genres. Certes parfois synthétique ou parfois grand public dans son approche sonore, Avenged Sevenfold ne m’a jamais paru aussi sincère. Les risques pris ont été gros, de ceux qui représentent un tournant dans une carrière. Avenged Sevenfold se réinvente à travers une multitude de possibilités, souvent à des lieues de ce à quoi ils ont habitué leur public, et sans doute le groupe a-t-il entendu bien des dents grincer. Mais qu’on adhère ou non à cette démarche, que je trouve personnellement très ambitieuse, on ne peut nier qu’elle mérite un intérêt particulier, ainsi que sa place dans l’évolution de nos musiques. Bousculer… de cette fonction nécessaire de l’art!

 

  1. Fixation – EP Tour exclusive (janvier, Norvège)

Découvert en première partie de Devin Townsend en début d’année, le metalcore (style ne remportant pourtant que rarement mes suffrages) de ces Norvégiens m’avait bien « accroché » ! Sur le stand de merch, le groupe distribuait gratuitement un EP pressé exclusivement pour la tournée, composé de 2 titres issus de « Global Suicide » (l’EP de 2020) et deux titres de « More Subtle Than Death », l’album alors à venir. J’ai choisi ici de mettre en en lumière cet EP plutôt que le dit-album, pour la force de la rencontre. En effet, la musique alternative, actuelle et sensible de Fixation m’aura beaucoup accompagné dans l’année. Très aériens, avec un beau travail des textures sonores enveloppantes, les titres offrent un espace d’expression hypnotique pour la voix de Jonas W. Hansen, très solide et à fleur de peau. Déjà fort mature, très concernée et sculptée par la poésie des longs hivers de Norvège, cette jeune formation dispose d’atouts très prometteurs pour se frayer un bout de chemin. De mon côté, voilà un groupe qui m’a un peu sorti des habitudes! 

 

  1. Fanfare Kärlek – La fanfare de l’extrême (avril, France)

Le dernier album que je sélectionne pour représenter cette année passée est un projet très original et qui vaut le coup de projecteur. Basé du côté de Lyon, François réarrange des morceaux choisis de metal extrême façon tubas, trompettes, trombones, batterie et publie ces projets sur les réseaux. Certains prennent ensuite la dimension live, portés par la troupe au complet et servis en pâture aux passants, au gré des haltes dans les rues. Ayant maintenant un bon paquet de reprises, la fanfare a compilé quelques captations live pour en faire son premier disque. Au programme, du Cradle Of Filth, du Emperor, du Sepultura, du Dissection pour mes préférées mais également du Akiavel, du Svart Crown, du Destinity, du SOAD, du WOE, du Mörk Gryning ou du Rammstein pour les autres tout aussi attrayantes. Interprétées ainsi, ces versions amènent à percevoir autrement les orchestrations des compositions d’origine et l’expérience retirée en est tout à fait intéressante. Si bien sûr un véritable travail de studio permettrait de donner plus de corps et de dimension spatiale à cet ensemble, ce premier effort permet de concrétiser un concept qui mérite l’intérêt et la curiosité ! Quelque chose me dit que la suite en studio germe déjà dans la tête du chef d’orchestre… et je serai là pour l’accueillir! 

 

 

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