[News] Confinement : Un jour, un album! Semaine 6

Bernard-Henri Leviathan

Alors qu’on nous annonce un déconfinement à partir du 11 mai, mais en fait non, mais peut-être que oui…. nous, on reste en toute intimité avec nos disques préférés, et on continue à vous en faire profiter. Retour sur la semaine dernière, la 6ème déjà!

 

Mercredi 22 avril : EPICA – « Design Your Universe », par Freyja

Pas de grande surprise aujourd’hui, je vous propose un album d’un de mes groupes incontournables : EPICA. En 2009, les Néerlandais nous proposaient ce qui allait devenir la pépite de leur discographie: « Design Your Universe ». Magnifiquement produit, truffé de hits, il est le n°1 pour grand nombre de fans, qui ont d’ailleurs eu la chance de retrouver le groupe sur scène pour célébrer les 10 ans de ce sublime album l’année dernière.

Top titres: « Kingdom of Heaven », « Deconstruct », « Burn to a Cinder »

A noter qu’à l’occasion de cette tournée une édition « gold » de cet album a été proposée, qui offrait 5 titres dans des versions alternatives. Bonne semaine!!

 

 

Jeudi 23 avril : WHITE ZOMBIE – « La Sexorcisto : Devil Music vol. 1 », par Bernard-Henri Leviathan

C’est l’heure de ma petite histoire ! 1993, j’ai 12 ans, je découvre le Metal. Je complète ma maigre discothèque (se résumant à un unique MEGADETH et une K7 de SCORPIONS sur face A/QUEEN sur face B) en piochant allégrement dans la chambre de mon frère. Ca lui fout les boules que je lui pique ses CDs, il rentre en trombe dans mes appartements pour arracher la musique qui tourne dans mon poste mais, au fond, je pense qu’il est content de jouer son rôle d’instructeur. Ce jour-là, je suis intrigué par cette pochette toute psychédélique, aux relents de mauvais groupe de reggae. Les dessins sexy-démoniaques qui l’ornent finissent de me séduire… Même, si j’avais déjà eu contact avec WHITE ZOMBIE sur la compil’ « Beavis and Butthead » subtilisée un peu plus tôt dans la pièce voisine (compilation où je découvris les saveurs de MEGADETH à travers l « 99 ways to Die », titre resté fétiche), « La Sexorcisto : Devil Music vol.1 » est une nouvelle déflagration dans mes petites oreilles. WHITE ZOMBIE est la première incarnation de Robert Cummings, alias Rob Zombie, avant d’entamer la carrière fer-de-lance d’une certaine scène horror-indus tant musicale que cinématographique. Monté avec sa copine de l’époque, Sean Yseult, le groupe n’en est pas à son premier effort avec ce disque mais c’est bien celui avec lequel il va commencer à se faire un nom à plus grande échelle. Difficile de coller une étiquette à ce Metal nouveau teinté de Heavy, de Thrash, d’alternatif, d’indus et mené par une voix, qui n’a rien de grande, qui est même très récurrente, mais si caractéristique. Comme FAITH NO MORE, PANTERA ou ALICE IN CHAINS par exemple, WHITE ZOMBIE, c’est en fait un pur produit résumant un certain état d’esprit de ce début des années 90. Non mais franchement, cette pochette, ça ne vous rappelle pas les vieux t-shirts délavés à l’eau de javel qu’on se fabriquait ?? Allez, je vous propose un petit tour d’horizon avec le très dynamisant « Thunder Kiss », « Soul-Crusher » et son riff repris par maints guitaristes en formation, ou encore un « Thrust ! » portant l’étendard du Metal qui groove!… Ah oui, et puis quand même, les interventions de dames qui expriment leur épanouissement et leur bien-être entre deux morceaux… ça vous forge un homme !

 

Vendredi 24 avril : PRETTY MAIDS – « Red Hot And Sexy », par Thrashmaniac

Aujourd’hui, je vous propose de retourner en 1984, au Danemark, avec le groupe PRETTY MAIDS et leur premier album « Red Hot And Heavy »!!! PRETTY MAIDS s’est formé en 1981 avec comme membres d’origine le chanteur Ronnie ATKINS et le guitariste Ken HAMMER, qui sont encore là plus de 30 ans plus tard. « Red Hot And Heavy » est un très bon album qui mélange titres plutôt agressifs comme « Back to Back », « Cold Killer », « Battle Of Pride », « Night danger » et le titre éponyme « Red Hot And Heavy » et d’autres plus mélodiques que sont « Waitin’ For The Time », « A Place in the Night » et « Queen of Dreams ». En 1984 avec « Red Hot And Heavy », le groupe Danois fait figure de « révélation » de l’année avec une très bonne production pour l’époque. les deux membres fondateurs, Ronnie ATKINS et Ken HAMMER qui tirent leur épingle du jeu, l’un avec une très bonne maîtrise vocale, sachant alterner voix grave et voix plus mélodique et l’autre avec des parties leads au service de chaque chanson, sans abuser de ses prouesses techniques. Le reste du groupe n’est pas en reste et ainsi, PRETTY MAIDS, avec ses compatriotes de MERCYFUL FATE (dans un registre quelque peu différent), nous démontreront que le Heavy Metal ne se résume pas à l’Angleterre ou l’Allemagne!! J’ai découvert cet album durant mes vacances scolaires passées chez mon frère ainé, et j’ai tout de suite accroché à ses riffs et refrains facilement mémorisables!!! « Red Hot And Heavy » reste mon album favori du combo danois avec ce côté agressif qui s’est ensuite un peu perdu selon moi.

 

Samedi 25 avril : VINNIE VINCENT INVASION – « All Systems Go », par Wicasa Wakan

Attention, attention, red alert, rentrez les chiens, les chats et autres quadrupèdes, ici on est dans la catégorie « Over The Top », la turbine à ultrasons !!! 1988, oui, c’est pas hier ni la semaine dernière… Vinnie Vincent, Vincent Cusano pour les intimes, sort son deuxième album du VINNIE VINCENT INVASION. Après avoir été gentiment prié, on s’en doute, de sortir des rangs de KISS où il avait remplacé l’abonné aux cures de desintox, Ace Frehley, l’ami Vinnie décide de voler de ses propres flying V, et monte son projet perso. Un premier album sort avec un chanteur péché dans les studios suite à un imbroglio de K7 avec Mark Slaughter, qui finalement sera retrouvé pour compléter un vrai line up pour ce deuxième album. « All Systems Go », puisque c’est son titre nous arrive donc en pleine poire en cette bonne année 88, et avec de l’élan s’il-vous-plait. Ici point de retenue ou de demi-mesure, on montre ce qu’on a dans le froc, et même en dessous du slip. Des guitares acérées, des solos à faire passer Malmsteen pour un guitariste de blues, et un chant à faire fuir tous les clébards du quartier, la queue entre les pattes ! La voix haut perchée de Mr Slaughter fait des merveilles qui feront sans doute gerber les amateurs de growl. Quant à la guitare acrobatique de Mr Vincent, elle fout le feu à la platine avec des soli sortis tout droit de la scierie derrière chez moi ! Cette description toute en finesse pourrait laisser penser qu’on a affaire à une bouse atroce et outrancière comme on pouvait en trouver parfois dans les années 80 où on donne tout tout de suite sans nuances, cependant, les compos sont vraiment excellentes, remarquablement interprétées par l’ensemble, avec une section rythmique plombées emmenée par Bobby Rock aux drums et Dana Strum à la basse. Vinnie nous fait la démonstration qu’il est un compositeur de Hard Rock hors pair, comme le prouve d’ailleurs ses nombreuses participations aux albums de KISS, bien avant qu’il soit invité à les rejoindre. On notera également que John Norum ne s’y était pas trompé en reprenant le titre « Back On The Streets » du premier album de VVI… On retiendra le sublime « Love Kills », extrait de la B.O. de Freddy 4, et l’usine à frissons « That Time Of Year » que mes poils refusent de subir une fois de plus !!! Voilà, je vous invite donc à découvrir cette perle des années 80 que moi j’adore. Sûr que ça ne plaira pas à tout le monde…

 

Dimanche 26 avril : DARKEST ERA – « The Last Caress Of Light », par Ceridwen

Chez LOC, même confinés, on vous fait voyager ! Direction cette fois l’Irlande du Nord avec DARKEST ERA et son album « The Last Caress Of Light ». L’album est sorti en 2011. Octobre 2012, je suis allée voir les Russes d’ARKONA et c’est là que j’ai découvert les Irlandais qui officiaient sur la première partie. Je ne connaissais absolument pas et ce fût un coup de coeur. Avec un Heavy Metal à leur sauce et une belle énergie, ils avaient bien chauffé la salle. Groupe mis trop peu en lumière et c’est bien dommage !
Tiens, tu peux même lire un peu si tu veux :
http://lordsofchaoswebzine.com/interview-darkest-era/

Bon dimanche !

 

 

Lundi 28 avril : DARK SANCTUARY – « Les Mémoires Blessées », par Aniron

Une fois n’est pas coutume, mon album du jour est français. Il m’a, par ailleurs, été difficile de choisir dans la discographie de DARK SANCTUARY quel album je souhaitais aujourd’hui mettre sous les spotlights de Lords Of Chaos! Le choix le plus évident est « Les Mémoires Blessées », sortie en 2004 chez Wounded Love Records. Chez DARK SANCTUARY, point de guitares électriques, les compositions gothiques de Fabien Pereira (A.k.A Arkdae) s’entremêlent avec harmonie au chant de cet opus. Certains trouveront qu’écouter DARK SANCTUARY, c’est déprimant. Mais musicalement, c’est assez de qualité, « La clameur du Silence », « D’une mère à sa fille », « Abre Los Ojos », « Puisses-tu… », ou encore « Les Mémoires Blessées » sont des petits bijoux musicaux. C’est, selon moi, l’album apogée du groupe, bien que je puisse lui préférer son successeur « Exaudi Vocem Meam, Part I », sorti en 2005. « Les Mémoires Blessées » reste un des albums incontournables de DARK SANCTUARY (au côtés de « Royaume Mélancolique » et « L’être las – L’envers du Miroir »). Je vous les conseille fortement par ailleurs. Et si vous avez absolument besoin de guitares électriques, le groupe a sorti en 2017 un EP, intitulé « Metal Works », et qui reprend quelques classiques du groupe en version électrique.
Rendez-vous demain pour entamer une nouvelle semaine! Portez-vous bien! 

 

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