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Comme chaque mardi maintenant, nous revenons sur les disques dont nous vous avons parlés durant la semaine. Quatrième semaine de notre programme confinement « Un jour, un album! », je sais pas vous mais ici, on sent qu’on a besoin de parler…. enfin, sauf Wicasa Wakan… on ne sait toujours pas dans quelle pièce de sa maison il s’est perdu!! Allez, bon tour d’horizon, nous on entame la 5ème semaine! Les semaines qui s’enchainent, c’est pas un problème, on a tellement d’albums à ressortir!!!
Mercredi 08 avril : THE GENTLE STORM – « The Diary », par Freyja
Fruit de la collaboration entre Arjen Lucassen et Anneke van Giersbergen, ce projet n’est pas le premier qui unit les 2 musiciens mais est, pour moi, le plus abouti. Retour dans la Hollande du 17e siècle, siècle de progrès et de découverte qui a su inspirer les 2 natifs du pays de Vermeer et Rembrandt. L’album retrace l’histoire d’un couple séparé par une expédition maritime au travers des lettres qu’ils s’envoient, on peut ressentir la tristesse, la joie, mais aussi l’angoisse et la difficulté de la séparation. En plus d’être musicalement exceptionnel, l’album, au travers de sa pochette et son livret, est matériellement un très bel objet mettant en scène une Anneke magnifique et tout à fait dans son rôle. A noter également que l’album existe en 2 versions « Gentle Version » et « Storm Version » qui proposent respectivement une version plus acoustique, appuyant plus sur l’instrumentalisation, et une autre plus rock. À moduler selon l’humeur. Cet album peut trouver son public chez tout le monde où presque. Plus personnellement, c’est un de mes albums préférés tous styles confondus et je vous le souhaite instamment !
Jeudi 09 avril : THERION – « Theli », par Bernard-Henri Leviathan
Le jeudi, c’est Bernard-Henri Leviathan et aujourd’hui, Bernard-Henri Leviathan, il a envie de vous parler de THERION ! C’est pas ‘tout ça mais 4ème semaine qu’on vous balance des albums tous les jours et pas un… ni une… ne vous a encore sorti un THERION de son veston ! Mon choix se porte sur « Theli », simplement parce qu’il est de ces disques qui m’ont mis les plus grosses claques de ma vie d’auditeur. Ah oui, j’entends d’ici les vieux copains se gausser parce que, faute à la confusion du sampler d’un grand magazine de l’époque, j’avais acheté le « Breathing Demons » de SERENITY à la place de ce bijou ! La déconvenue, je vous jure… Sorti en 1996, « Theli » est déjà le 5ème album de THERION et, au-delà du chef d’œuvre qu’il représente, il est aussi l’album charnière du groupe, celui pour lequel on peut dire qu’il y a eu un avant et un après, l’album de l’équilibre entre un passé résolument Death Metal et un avenir creusant le sillon du Metal symphonique et lyrique. Si on avait déjà entendu ponctuellement quelques démarches avant-gardistes dans divers groupes (« Into the pandemonium » de CELTIC FROST en est un bon exemple… Ah bah tiens, justement, il s’agit du groupe dont THERION tire son nom), et si « Lepaca kliffoth », le prédécesseur, présentait déjà quelques idées précurseuses, « Theli » fait office de pionnier d’un genre maintes fois repris mais jamais véritablement égalé. L’équilibre disais-je. Dès cet album THERION s’engage pleinement dans sa nouvelle démarche opératique et symphonique, avec des chœurs grandioses, un terrain d’expression mélodique. Mais avec cet album, il conserve aussi des apparats extrêmes…. restes qu’on ne retrouvera que rarement par la suite, le groupe préférant proposer une écriture plus Heavy Metal (Rhaaa ces collaborations avec Scheepers, Kürsch, Leven et SNOWY SHAW !!!), voire quasi-exclusivement lyriques. Les claviers sonnent maintenant sans doute un peu datés mais l’album a le charme mystique de ces productions Dark Metal du milieu des années 90. Trois titres pour (re)plonger dans ce monument : petit chef d’œuvre à lui tout seul, « Invocation of Naamah » illustre parfaitement l’équilibre que j’évoquais ; « Nightside Of Eden », notamment avec la participation soyeuse de Dan Swanö, développe de belles ambiances gothiques ; enfin, la longue et belle progression atmosphérique « Sirens Of The Woods » annonce un sens de la composition à venir. Une claque c’t’album, je vous dis !
Ah? On avait dit 10 lignes? Ah… bah c’est raté…
Vendredi 10 avril : METALLICA – « Master Of Puppets », par Thrashmaniac
S’il y a un groupe qui a fait débat dans la rédaction de notre cher webzine, c’est bien METALLICA!!! En effet, pendant que certains n’en finissent pas de glorifier Dave MUSTAINE en prétendant que celui-ci a entièrement écrit l’album « Kill’Em All » (4 titres sur 10 ce n’est pas un album en entier que je sache)… D’autres, dont je fais partie, se concentrent sur la musique et, tout en reconnaissant les mérites du rouquin à la voix nasillarde, ne restent pas bloqués pour savoir qui a écrit quoi! « Master of Puppets » est, au passage, le dernier album sur lequel James, Lars et compagnie ont repris des idées de « Megadave » sans le créditer cette fois-ci sur « Leper Messiah » (Nota : Ah bah, tu vois? Tu reconnais qu’il n’était pas crédité sur toutes ses idées 😀 Mais je plaisaaaante!)!!! Nous sommes en 1986, le Thrash Metal bat son plein et METALLICA a déjà sorti deux albums de références, « Kill’ Em All » en 1983 et « Ride The Lightning » en 1984. Comme pour le précédent, le groupe s’est déplacé dans le pays natal de Lars Ulrich, le batteur : le Danemark, Copenhague plus précisément, pour continuer leur collaboration avec le producteur Flemming RASMUSSEN, débutée sur « Ride The Lightning »!! Au programme 8 excellents titres qui montrent les progrès en matière de composition de James HETFIELD, Lars ULRICH, Kirk HAMMETT et Cliff BURTON ! On reprochera peut-être à ce troisième méfait le fait que le tracklisting, l’ordre des titres, soit trop similaire à son prédécesseur, sauf sur la seconde partie de l’album où le titre instrumental se place en avant dernière position avant que METALLICA nous atomise avec « Damage Inc. »!!! Aucun morceau n’est à jeter, cet album est un tout avec une cohérence à toute épreuve!!! Mention spéciale toutefois à l’instrumental « Orion », chef d’oeuvre en partie composé par le regretté Cliff BURTON, notamment la partie très mélodique du milieu, qui, après toutes ces années procure la même émotion!!! METALLICA est en pleine forme musicalement et cela s’entend!! Déjà en 1986 le groupe essayait de se démarquer des autres groupes de Thrash mais nous étions encore loin des « Load » ou « Re Load ». Pour ma part, cet album, ainsi que ces prédécesseurs font partie de ma « Sainte Trilogie » et je ne m’en lasserai jamais. Si METALLICA est devenu par la suite le « mastodonte » que l’on connait aujourd’hui, les trois premiers albums n’y sont pas étrangers!!! Pour finir, je recommande le livre « Back To The Front » qui raconte l’histoire du groupe entre l’enregistrement de l’album et le décès de Cliff BURTON!!!
Samedi 11 avril : BOOBA – « Ouest Sibe », par Wicasa Wakan
Wesh gros, j’kiff trop cet musik pasque c’est d’la balle ! Zy-va, fau qu’t’écoute daron!
Merci, Wicasa… ce fut instructif… Et sinon, tu es sûr que tout va bien?
Dimanche 12 avril : SWALLOW THE SUN – « New Moon », par Ceridwen
Nouveau dimanche à la maison, autre album à (ré)écouter ! Direction cette fois la Finlande avec, et non pas des moindres, SWALLOW THE SUN et leur album « New Moon ». Disque sorti en 2009 et pourtant, il n’a pas pris une ride ! Chaque morceau, chaque mélodie y trouve sa place. Certes, avec ce dernier, le groupe ne s’est pas réinventé mais il excelle une nouvelle fois dans son art. C’est l’un de mes albums favoris, voire le favori, du groupe. J’ai pu les voir deux fois en concert et j’espère bien les revoir une nouvelle fois.
Bonne semaine à tous !
Lundi 13 avril : TARJA – « What Lies Beneath », par Aniron
Il y a 10 ans, Tarja était sur le point de sortir « What Lies Beneath », son troisième album solo. Cinq ans après son éviction de NIGHTWISH, Tarja propose un très bon album, qui aujourd’hui peu encore être considéré comme son meilleur. « What lies Beneath », en plus d’être très bien produit, emmènera la chanteuse un peu partout dans le monde et permettra de la faire réellement revenir sous les spotlights du succès. « My Winter Storm », l’album précédent, bien que magique, était sans doute trop conceptuel pour certains, trop lent pour d’autres. « What Lies Beneath » a la chance d’être promu par 3 bons singles : « Falling Awake », « Until my Last Breath », « I Feel Immortal ». Le clip de ce dernier étant vraiment très réussi selon moi. Des pépites se trouvent dans cet album. D’ailleurs je n’en retirerai qu’une : « Rivers of Lust », que je remplacerais volontiers par « The Crying Moon », B-side du single « Until my Last Breath ». (Re)Découvrez cet album en version intégrale (incluant les titres bonus), qui forme un tout très réussi!
Courage tout le monde, on avance!