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C’est très peu de temps après la release de leur premier album en ouverture des Nashville Pussy que j’ai rencontré les Wizzö, comme tout le monde, lors de leur journée promotion.
L’occasion d’aborder certains sujets très pointus avec Stick, Portland et un connaisseur en sujets pointus, Lion…
Bon, on fait ça on pourra boire après.
- Parlez-moi un peu de l’origine du groupe:
Stick: On a commencé il y a environ cinq ans avec Portland, Oz et moi. Nous étions des potes qui essayaient de faire de la musique ensemble. On a eu beaucoup de mal à trouver un batteur, au début c’était moi qui chantait mais j’ai vite arrêté (ce qui fait beaucoup rire les autres). On a trouvé Jim à un de nos concerts et on l’a pris. On a regaléré pour trouver un batteur et depuis décembre 2013, c’est fixe.
- Quelles sont les influences de chacun, que revendiquez-vous?
Stick: Moi, j’ai été au conservatoire en école de musique, je viens d’une famille de musiciens donc je suis dedans depuis que je suis né. J’ai découvert le rock tard en fait quand Lordi est passé à l’Eurovision et je me suis intéressé à ce style et, de découverte en découverte, j’ai formé mes influences.
Lion: En fait mon frère a commencé avant moi à la guitare et, faudrait que je vois un psy, mais inconsciemment j’ai dû le copier. J’ai commencé avec le piano et la guitare. Il m’a fait découvrir Guns’n’roses, je suis tombé dedans, puis les grands classiques ensuite, Aerosmith, Purple…
Portland: Moi je prends Sabbath et les Stones alors.
Lion: Ca fait un moment que je suis dans la musique. J’ai eu plusieurs groupes et pas toujours du Hard figurez-vous, des trucs des fois plus pop ou plus rock. J’ai été guitariste rythmique et pas souvent batteur, c’est vraiment avec Wizzö que je le suis devenu…
Stick: Et quel batteur!
Lion: Whoaaaa (et oui, c’est là le cri du Lion…. vanne pourrie, ok) J’écoute aussi du classique vu que j’ai commencé avec le piano. On est assez ouverts finalement.
Portland: Finalement on écoute un peu de tout, surtout à nous tous!
Lion: C’est vrai que certains connaissent tout du hard et n’en sortent pas mais nous sommes très ouverts en fait
(note du relecteur : une troisième fois ?)
- Quelle vision du style de Wizzö, un peu vintage, fondamentalement actuel, un passé institutionnel… vous vous positionnez comment en fait?
Stick: Un peu partout en fait, c’est clair que c’est une musique qui a déjà été faite bien sûr mais on y incorpore des éléments un peu plus modernes, ne serait-ce que d’un point de vue technologique, on a pas enregistré avec un vieux magnéto à bandes comme dans les années 70. Voilà, on a aussi une vision avec du recul sur cette musique.
Lion: On est un peu vintage dans l’esprit, sur cet album on a balancé la sauce à l’ancienne mais ce ne sera pas forcément comme ça pour le prochain.
- Vous avez des influences très lisibles y compris sur des solos, vous avez peur qu’on vous le reproche?
Stick: Certaines personnes nous l’ont déja reproché mais bien sûr que ça ressemble vu que ce sont nos influences mais quelque part, nous comparer à tous ces groupes, j’ai envie de dire mais « merci »!
Lion: C’est le même genre de critique que de dire qu’un groupe comme AC/DC fait toujours la même chose. Et alors?
Portland: Oui chacun a le droit de faire sa musique comme il veut. Mais bon, c’est normal, on est dans un style qui a été lu et relu pendant des années après ça ne tient qu’à la composition pour que chaque groupe arrive à trouver ça patte.
Lion: On n’échappe jamais à la comparaison de toute manière.
Portland: C’est normal de chercher de la référence.
Lion: Des fois quand on me dit que ça ressemble à tel morceau, je ne le connais même pas…
Stick: Oui, c’est passé dans l’inconscient et chacun arrive à trouver ses influences personnelles donc au final, c’est plutôt génial.
Portland: D’ailleurs, grâce à certaines chroniques, on va écouter à quoi on compare tel ou tel morceau et des fois, c’est vrai, on découvre d’autres choses. Ce n’est jamais négatif en tous cas car ce sont toujours de bonnes comparaisons.
Stick: Je crois en tous cas que ça nous sert plutôt que l’inverse.
- Avec le recul c’est quoi les moments clé pour vous?
Lion (narquois) : J’ai envie de parler de début décembre déjà!
Stick: Oui et quand on a rencontré Jim déjà. C’était comme un film, je chantais encore et on jouait une reprise. Là, on entend dans le public un mec qui chante avec une voix de dingue. On l’a recherché après le concert et on lui a dit mais viens en répétition!
Portland: Euh… je l’ai pas retrouvé si vite que ça, il a fallu que je cherche partout en demandant aux gens s’ils savaient qui était le gars avec une voix de fou. D’ailleurs à l’époque, en répét, il nous avait chanté du Iron Maiden et du Airbourne a capella mais nickel, quoi !
Stick: Puis après la rencontre avec Lion, on a fait une répétition avec lui, on est allé sur scène une semaine après avec lui alors que ça faisait un an qu’on n’avait pas pu jouer.
On a retrouvé l’alchimie qu’on ne pensait plus trouver, on se connaissait à peine.
Lion: Ca faisait quinze ans que je faisais de la musique et j’avais jamais trouvé ça ailleurs…
Portland: Ca a marché tout de suite.
Un fond de culture commune...
Lion: Oui puis une entente aussi, humainement ça marche.
-Vous venez de sortir votre album il y a à peine deux jours, vous faites déjà un retour?
Lion: Je suis limite gêné, on a eu que des retours super positifs dans les chroniques et tout…
Stick: On s’attendait vraiment pas à ça…
-Vous avez peur que ce soit un peu dangereux?
Stick: On a la tête sur les épaules donc non pas trop…
- Je voulais dire que quelquefois les gens vous aiment le lundi et vous détestent le mardi...
Lion: Toute cette année on a eu de plus en plus de public, avec des gens qui reviennent…
Portland: Oui, ça c’est incroyable que des gens nous découvrent et trouvent ça bien, ok, mais qu’ils aient plaisir à revenir je trouve ça incroyable.
Stick: Et on a aussi des fans qu’on a depuis le début.
C’est vrai que vous avez cette particularité d’avoir une forte base fan, c’est relativement rare… Revenons sur le concert avec les Nash, quel retour vous faites dessus?
Lion: Je sais pas et toi?
- L’ambition à court ou moyen terme?
Portland: Bah on arrête la semaine prochaine
Ok je le note, j’annonce à tout le monde!
Stick: Profiter au max de la dynamique de l’album.
Lion et Portland: Des dates, des concerts…
On va finir sur quatre questions simples qu’on n’a pas dû vous poser aujourd’hui.
- Quand?
……
Lion: Maintenant!
-Quoi?
Lion: Baise!
-Où?
Portland: Partout!! En plein dedans, profondément!
-Pourquoi?
Lion: Bah pour partager!
Bon maintenant on boit, j’ai commandé 4 bières. Les voilà…
Lion: Best interview ever!!!!
Voilà, vous l’aurez compris, on ne le dira jamais trop, WIZZÖ c’est la grosse fête rock’n’roll avec un gros… esprit de partage.
Suivez ce groupe sans hésiter, il se produit régulièrement. Vous trouverez son actu sur sa page FB et sur celle de Ellie Promotion.
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