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Nous avons eu le plaisir d’interviewer Kevin de The Walking Dead Orchestra pour la sortie de « Resurrect ».
Tout d’abord merci de nous accorder cette interview.
C’est la première fois pour Lords Of Chaos, pourrais-tu présenter un peu le groupe, son histoire ?
Le groupe s’est formé en 2011/2012, mais il y a eu quelques changements au début. Moi j’ai fait parti du groupe en 2012, il y a eu un premier EP avec lequel on a réussi à faire quelques dates en France et on a eu la chance à l’été 2012 de partir en Equateur. Il y a eu 4 dates, à l’époque on avait un bassiste équatorien, qui avait un groupe en Equateur avant d’arriver en France. Du coup quand le groupe équatorien a fêté ses dix ans , on a été invités sur la tournée. Ça nous a permis rapidement d’avoir une grosse expérience. Ensuite, en rentrant, on a enregistré le premier album qui est sorti en 2013. J’ai quitté le groupe ensuite. En 2013 le groupe à beaucoup tourné, en trois ans, ils ont fait beaucoup de dates européennes. C’est en revenant de cette tournée qu’ils ont commencé à composer le deuxième album. Pendant la composition il y a eu un changement de line-up donc ça a pris pas mal de temps pour finaliser la compo et la prod, et voilà pourquoi l’album est sorti en octobre 2017.
Peut-on dire que cet album est un écho au premier ? Y-a t-il un lien qui existe entre les deux ?
Oui, il y a déjà un vrai lien au niveau du contexte. On a décidé d’avoir un personnage récurrent qui est sur les deux pochettes. Les deux opus racontent l’histoire de ce personnage, le premier c’est dans un univers post-apocalyptique où on suit un peut ses révolutions , ses changements qui le changent en quelque chose de complètement nouveau. Le second album raconte les péripéties de cette nouvelle version du protagoniste. Musicalement sur le premier album on était parti sur un truc assez deathcore, assez moderne, avec beaucoup de saccades. Sur le deuxième il y a eu une évolution, au niveau de la structure des morceaux surtout, un petit peu plus chiadé, les riffs sont plus techniques.
Tu nous parlais du personnage sur la pochette, peux-tu justement nous parler un peu de l’artwork ? Est-ce le même artiste qui a fait les deux ?
Les artworks n’ont pas été fait par la même personne. Dans le groupe c’est surtout Cédric qui s’occupe de ça parce qu’il aime beaucoup travailler les graphismes. Ça part toujours d’une trame, on a une idée de ce qu’on veut faire, on essaie de faire appel à la personne la plus compétente pour réaliser quelque chose le plus abouti possible.
A propos de cet univers que vous avez créé, à la fin de votre biographie sur internet il est écrit « run, epidemic is coming », il y a un message derrière ?
C’est un peu histoire de dire qu’on est pas la pour rigoler, l’épidémie c’est un peu nous.
En parlant d’épidémie, vous avez un peu tourné partout en Europe avec des grands groupes comme Napalm Death ou Six Feet Under, il y a d’autres groupes avec qui vous aimeriez tourner ? Qui serait le groupe ultime avec lequel vous voudriez tourner ?
Il y en a beaucoup, mais pour parler pour moi, je dirais Gojira, parce que aujourd’hui sur la scène française et internationale c’est un peu des patrons. En plus moi personellement j’ai évolué musicalement avec Gojira. On pourrait parler aussi de groupes plus death metal old school comme Cannibal Corpse ou Morbid Angel.
Du coup, c’est des artistes qui sont aussi dans vos influences, qui vous ont donné envie de faire du metal ?
Oui, oui, ce sont même plus précisément des groupes qui ont donné envie de faire du death metal, après on a tous commencé assez jeunes avec des groupes un peu plus Hard Rock, des trucs à la AC/DC, Deep Purple, Metallica, Iron Maiden. En fait, on a tous eu un peu cette évolution, du Hard Rock/metal vers des trucs un peu plus thrash, jusqu’au death.
Ça semble compliqué aujourd’hui pour des groupes français de se faire connaître à l’étranger. Pour vous, au contraire, ça a l’air facile entre guillemets, on vous retrouve un peu partout. Il y a un secret ? Vous avez un filon pour les groupes qui galèrent un peu ou c’est juste une question d’opportunité ?
C’est pas facile, il y a pas vraiment de filon, il y a pas de formule magique. C’est une question de démarchage, de jamais lâcher l’affaire . Ce n’est pas parce qu’il y en a un qui t’a pas répondu ou qu’il a dit que ça l’intéressait pas qu’il faut arrêter, il faut toujours faire grossir son réseau et établir des nouvelles connexions. Il faut aussi montrer que tu es professionnel, quand on te propose un deal montrer que tu vas le respecter et tenir tes engagements.
Vous êtes aussi hyper présents sur les réseaux sociaux, vous êtes sur Twitter, Instagram et Facebook, c’est important aussi d’utiliser ces nouveaux outils ?
C’est clair qu’aujourd’hui c’est le nerf de la guerre, et si tu es pas vraiment sur les réseaux, sur tous les réseaux ça marche pas. Il faut quelqu’un qui gère un peu tout ça, c’est très important. Il faut souvent apporter des choses, mettre de l’actu.
C’est vous qui gérez vos propres réseaux ou quelqu’un gère tout ça ?
Ça, c’est nous qui le gérons nous même.
Je n’ai plus de question mais je te laisse le mot de la fin si tu veux aborder quelque chose qui ne l’a pas été, tu as quartier libre.
Je pense qu’on a tout abordé, je te remercie surtout de t’intéresser à nous. Je dirais juste qu’il faut continuer à soutenir le metal, surtout les groupes qui sortent.
On va vous retrouver en tournée avec cet album du coup ?
Bah écoute pour le moment on a pas beaucoup de dates de prévues, on a une date en mars et on en a eu une en décembre mais on a pas de tournée de montée. On est en train de travailler dessus, ce sera annoncé dès qu’on aura tout planifié
Bon ben merci beaucoup et à bientôt sur scène.
The-Viking-Strangler