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Fort de trois albums, dont le dernier et excellent « The Fateful Dark », le combo multinational (2 Anglais, 1 Italien et 1 Tchèque) commence à s’auréoler d’une belle réputation dans le milieu Thrash, amplement méritée.
En ce début d’année 2015, la formation basée à Londres était en tournée dans nos contrées avec AMON AMARTH et HUNTRESS, l’occasion pour moi de les rencontrer lors de leur halte à Reims, dont vous pouvez trouver le live report complet dans nos colonnes virtuelles !
– Salut à vous quatre !
– Savage Messiah : Salut à toi !
– Vous êtes un jeune groupe, racontez-nous comment tout a commencé…
– Andrea (Gorio – drums) : En fait, tout a commencé en 2007 sous l’impulsion de Dave (Silver – guitares/chant), mais le line-up actuel s’est stabilisé il y a à peu près un an avec l’arrivée de Mira (Slama) à la basse…
– Mira : oui, c’est ça il y a un an…
– Andréa : …et cela a commencé comme pour beaucoup de groupes, une poignée de mecs dans une salle de répète essayant d’écrire des chansons à partir de riffs…
– Etiez-vous un groupe de collège ?
– Andréa : Non, pas du tout, le groupe a été créé par Dave lorsqu’il a déménagé de Birmingham pour Londres et qu’il s’est mis à chercher des musiciens pour monter un groupe.
– Pour être honnête, je ne vous ai découverts que récemment, et cela a été une bonne surprise pour moi… J’ai été très impressionné par la maturité dont vous faites preuve et la constante progression de vos qualités de musiciens et surtout d’écriture…
– Andréa : Oh, vraiment, merci !
– …oui, c’est sincère, du coup, je me demandais, êtes-vous de gros travailleurs ?
– Andréa : Oh oui, absolument ! (rires) Depuis le dernier album, nous passons beaucoup de temps à répéter et composer, nous avons d’ailleurs d’ores et déjà commencé à écrire le prochain album durant cette tournée, et nous nous sommes aussi beaucoup préparés pour ce tour…, oui, définitivement je dirais que nous sommes de gros travailleurs (rires) ! De toute façon, tu ne peux pas y arriver n’y même te maintenir à un bon niveau en tant qu’instrumentiste si tu n’es pas un travailleur acharné…
– Cela s’entend dans vos morceaux, vos compos sont très solides, très travaillées !
– Andréa : Oh, merci beaucoup !
– On peut entendre quelques influences parfaitement digérées et assimilées dans votre musique, comme le Iron Maiden des débuts, un peu de Judas Priest, et une pincée de « old school bay area thrash » à la Testament ou Megadeth, sont-ce des groupes avec lesquels vous avez grandit ?
– Andréa : Tout à fait, et comme tu l’as dit, nous sommes tous de grands fans de Maiden dans le groupe et Dave est également très fan de Judas Priest ! Il est vrai qu’on peut aussi entendre des influences de Testament plus marquées dans le premier album, et un peu de Metallica aussi…, mais nous sommes plus généralement influencés par les vieux groupes des années 80 de toute façon…
– Comment décrirais-tu votre style ?
– Andréa : Je dirais que c’est une version mise à jour de Maiden ou du Metallica des années 80-90, je veux dire par là le coté New Wave Of British Heavy Metal, mais aussi de tous les groupes que tu as cités, mais avec bien sûr un son bien actuel, des années (20)10 !
– De quelle manière composez-vous vos titres généralement ?
– Andréa : De la manière la plus classique qui soit ! Quatre mecs dans une salle de répète qui jamment sur des riffs ! En principe Dave et Joff (Bailey – guitares) se pointent avec des idées compilées dans la semaine et nous les soumettent en répète, et comme nous avons tous à peu de chose près les mêmes goûts, ça va assez vite à prendre forme.
– Votre dernier, et d’ailleurs excellent, album est sorti il y a maintenant environ un an, quand pensez-vous enregistrer le prochain, et avez-vous déjà écrit quelques titres ?
– Andréa : Oui, nous avons déjà quelques idées, et je pense que nous allons commencer à enregistrer à la fin de cette année, même si rien n’est encore fixé pour le moment, mais il verra de toute manière le jour courant 2016. On a pour l’instant deux ou trois titres d’écrits, et un autre en gestation.
– Allez-vous de nouveau travailler avec Scott Atkins ?
– Andréa : Oui, absolument, c’est ce que nous voulons et notre label est tout à fait d’accord avec ce choix !
– Dave, avais-tu choisi dès le départ de chanter, ou es-tu passé derrière le micro parce que tu ne trouvais pas de chanteur ?
– Dave : C’est exactement ça, je ne trouvais pas de chanteur ! (rires) Du coup j’ai commencé à essayer de chanter et de développer mon propre style…
– Etait-ce immédiatement naturel pour toi de chanter et jouer de la guitare en même temps, où as-tu du t’entraîner un max ?
– Dave : Huummm… c’était plus ou moins naturel, mais j’ai quand même dû bosser dur pour affiner la chose et que cet exercice devienne une évidence, car si tu écoutes des guitaristes/chanteurs comme James Hetfield, la manière dont il joue et chante conjointement semble facile et évidente, mais en fait c’est très dur ! C’était finalement assez naturel pour moi, mais j’ai du bosser pour que ça devienne un automatisme, vraiment…
– C’est en effet un exercice plus dur qu’il n’y parait…
– Dave : Oui, c’est très difficile…
– As-tu appris a chanter seul ou as-tu pris des leçons ?
– Dave : J’ai pris quelques leçons, mais j’ai surtout pas mal appris tout seul… J’ai surtout pris des leçons pour apprendre à respirer correctement et gérer ma voix en tournée.
– Comment se passe cette tournée avec AMON AMARTH et HUNTRESS, vous entendez-vous bien tous ensemble ?
– Andréa : Oui, c’est cool ! Ce sont de grands groupes et des gens supers ! On a passé pas mal de temps avec Huntress, et ça se passe très bien, on prend du bon temps ensemble. Les gars d’Amon Amarth sont vraiment de chics types aussi, on a plusieurs fois partagé les mêmes loges, et cela se passe toujours très bien !
– On est en 2015, et il y a un nombre toujours croissant de jeunes groupes et d’apprentis Rock Star autour du monde, dites-nous si cette vie sur la route est aussi magique et cool qu’elle nous est décrite dans les films et les vidéo clips ! (rires)
– Andréa : Heeuuu… oui, les films donnent une image très festive de la chose, mais d’une manière générale je dirais….. NON !!! (rires) C’est sur que ça a ses bons cotés, car on fait le métier qu’on aime, mais il faut vraiment le vouloir pour faire ce job, tu dois vraiment être un musicien dans l’âme, car c’est un travail difficile ! Ce n’est pas que grosses scènes, filles à gogo et fiesta… Probablement que ça l’était plus dans les années 80 car c’était différent d’aujourd’hui, mais maintenant, il faut bosser comme des malades et se sortir les doigts du c** pour faire sa place ! (rires)
– Qu’est-ce qui vous inspire pour les textes de vos chansons ?
– Andréa : Principalement les problèmes de société et de religion, nos pochettes d’albums sont d’ailleurs très explicites à ce sujet !
– Pour terminer, pourrais-tu dire quelques mots pour vos fans français ?
– Andréa : Bien sûr ! Jusqu’à maintenant, non seulement les gens sont supers avec nous sur cette tournée française, mais la façon dont on est reçus est fantastique ! C’est si bon de revenir en France à chaque fois. Je veux dire, pour moi, c’est vraiment le meilleur endroit où l’on ait joué, c’est pourquoi c’est vraiment super pour moi, l’accueil est génial !
– Et bien merci à vous pour cette sympathique interview, qui était par ailleurs ma première, par conséquent vous venez juste de dépuceler un reporter français et cela a été un réel plaisir pour moi !!! (rires) Merci à vous !
– Savage Messiah : Merci à toi, merci beaucoup !