Entretien avec James Cartwright (basse) et un très discret Ben Turk (batterie) de GLORYHAMMER avant leur concert au Biebob de Vosselaar.
Commençons par une rapide présentation du groupe…
Je suis le King Hootsman de GLORYHAMMER et nous chantons des chansons qui parlent de marteaux (Hammers) qui viennent de l’espace. Et je pense que c’est tout ce qu’il y a à savoir…
Oui, ça à l’air déjà pas mal. J’ai lu que l’idée de GLORYHAMMER était venue à Chris avec la chanson «Unicorn Invasion Of Dundee», maintenant on voit des licornes partout, dans la mode etc, c’est à vous qu’on le doit ?
Oui, c’est fort possible, d’ailleurs je me dis que l’on devrait demander une commission sur les ventes de licornes. On serait riches !
A l’origine, Thomas avait refusé de chanter dans le groupe, puis finalement il a changé d’avis. Vous savez pourquoi ?
Je ne me souviens plus de tous les détails de cette histoire, je me rappelle qu’à l’époque il avait auditionné pour DRAGONFORCE, c’est comme ça qu’on l’a connu. On l’a ensuite rencontré à Londres et on s’est rendu compte qu’il était aussi cinglé que nous. C’est surtout un super chanteur et showman !
Peut-on juste reprendre l’histoire du 1er album ?
Il y a une invasion de licornes à Dundee, Angus McFife chevauche quelque part, il part en quête pour le marteau de la gloire, puis il chevauche à nouveau sur un dragon magique. Il y a une princesse perdue à secourir, puis il doit récupérer les amulettes de la justice, quelques autres choses et finalement, Zargothrax est jeté dans une bassine de glace liquide. C’est la version très courte !
Ça va, on comprend bien le principe, dans le 2ème album, on est 100 ans plus tard…
1000 ans ! On est en 1992, c’est le futur !
Ah oui, bien sûr, que se passe-t-il alors ?
Le Sorcier du Chaos dégèle Zargothrax et on part encore en quête pour un marteau. Il y a un roi Gobelin, je suis Roi de Califorie, je tue tout le monde, il y a un questlord, l’Univers est en feu, et des héros de Dundee arrivent mais tout explose alors il y a un combat entre Angus et Zargothrax.
Mais alors, que va-t-il se passer ensuite ?
Aucune idée, je ne te dirai pas ce qu’il va se passer dans le prochain album. Tout ce que je peux te dire c’est qu’il y aura des marteaux et des licornes (rires).
Aujourd’hui, sur cette tournée, vous avez décidé de jouer Space 1992 en entier, pourquoi ?
Pourquoi ?!? Mais on n’a que 2 albums, qu’est ce qu’on peut bien faire d’autre ? On ne va quand même pas rejouer le 1er que l’on a déjà joué en long et en large sur la première tournée ! Mais il y aura quand même quelques incontournables.
Quand vous avez joué au Wacken en 2016, le «Bull head Circus» était plein à craquer, aimeriez-vous jouer sur la Main Stage ?
Oui bien sûr ! Peut être la prochaine fois, malheureusement, sur cette édition Thomas était malade.
Il y avait un autre artiste qui remplissait le «Bull Head Circus», c’était MAMBO KURT, pourriez-vous imaginer jouer avec lui ?
Oui, je le connais, même si je ne sais pas trop pourquoi. Je ne sais plus trop à quoi ça ressemble…
Je pense qu’un titre comme «Universe on Fire» ft. MAMBO KURT serait une tuerie !
Ah ! Il va falloir que j’aille écouter ça alors !
Pas de souci on se tient au courant ! Quels sont vos pires et meilleurs souvenirs de tournée ?
On se marre toujours bien, sans aucune raison parfois. Jouer est bien sûr le meilleur moment. Il n’y a pas vraiment de mauvais moment, à part peut être quand je me lève le matin après une cuite ou encore être le n°2 à passer aux toilettes dans le tour bus (rires).
Je n’ai plus de questions, si tu veux ajouter quelque chose…
Hoots !
A ce propos, d’où vient cette tradition du «Hoots !»
Je peux te raconter, mais tu risques d’être déçue. J’appelais Chris le «Stinky Hootsman» parce qu’il est Ecossais, il m’a finalement nommé le «Hootsman» sur le premier album et finalement après un concert bien arrosé dans un festival on a commencé à crier «Hoots ! Hoots !» et c’est tout !
Merci pour ça ! Bonne chance pour ce soir et à bientôt!