Interview avec Remy de BULLRUN, groupe parisien de heavy qui sortait en mai dernier son 2ème EP « Wilderness »

Traditionnelle question pour commencer, peux tu te présenter, ainsi que le groupe?

Je suis Rémy, au chant et à la basse depuis le commencement, je compose et je fais les textes. Mes 2 compères sont Gael et Mark, respectivement à la guitare et à la batterie. Le combo s’est formé fin 2011 et on a commencé à faire de la composition en 2015 à l’occasion de notre 1er EP. Notre 2ème EP vient de sortir et nous avons également réalisé notre premier clip pour le titre « Fire & Hate »

A ce propos, peux tu m’en dire plus sur la production de cette vidéo?

Le choix du titre a été une évidence, dès l’enregistrement en studio et ça a été la même chose pour le réalisateur, Julien Metternich. On avait déjà travaillé avec lui et l’idée du clip nous est venue vraiment pendant le confinement avec une idée simple, que les gens restent scotchés à leur chaise dès les 10 premières secondes. On voulait une histoire, des explosions et surtout pas mal de moyens, je crois qu’on a plutôt réussi le pari. On a très vite cherché un endroit autour de chez nous et on est tombés sur ce paintball, le mec était super sympa et intéressé par le projet. On a ensuite laissé carte blanche à Julien qui est passionné et qui a plus d’expérience que nous là dessus. Il avait plusieurs scénarios et en relisant les paroles ça lui a semblé évident que c’était une histoire de couple qui se déchire. On est partis là dessus et à partir de là, tout est allé très très vite.

 

Tu parlais de confinement, l’EP est sorti en mai, période un peu particulière, comment vous avez abordé cette sortie?

On l’a d’abord sorti en digital et la question s’est posée, tout mettre en stand by et attendre que ça se passe ou continuer malgré tout. Tous les groupes sont logés à la même enseigne. On a décidé de continuer, histoire de pouvoir enchaîner sur d’autres projets.

Il n’est pas encore possible de prévoir des dates de tournées, quel est votre point de vue sur la situation, on a vu par exemple des groupes proposer des lives en streaming, qu’est ce que vous en pensez?

Il n’y a pas beaucoup de solutions, le streaming on y pense. Internet reste le meilleur moyen de rester en contact avec les gens. On pense aussi à des reprises de nos propres chansons, en acoustique par exemple. On peut aussi proposer des clips, en animation par exemple, pour continuer à proposer du contenu de qualité. C’est un pansement mais c’est un beau pansement.

Je vous ai découvert en préparant cette interview et ce que j’adore particulièrement c’est ce metal « simple » au sens noble du terme, un metal sans prétention, qui fait du bien! Quelles sont vos influences, les groupes qui vous ont marqué?

Enormément METALLICA, j’aime leur façon de composer, de voir la musique, une influence dont j’ai beaucoup de mal à me démarquer, il y a aussi MOTORHEAD. On essaye de pas être un ersatz, on essaye de proposer quelque chose d’un peu différent. On fait la musique qu’on aime en assumant à 100% nos influences et voilà le résultat sans se prendre la tête.

L’artwork de l’EP est également très remarquable, est ce que tu peux m’en parler?

Il a été réalisé par SLO qui avait aussi réalisé celle de Dark Amber, le 1er EP, c’est aussi quelqu’un de passionné et d’expérimenté. On lui a fait écouté l’EP et on lui a laissé carte blanche. On avait juste l’idée du train un peu Steampunk. Il pourrait symboliser l’amertume, la fuite de l’inconnu, le retour à l’essentiel.

On va passer à la question « Track by Track », l’idée est d’associer, instinctivement, un mot ou 2 à chaque titre de l’album:

Wilderness

Grande Forêt

Fire and Hate

Amour

Redemption Day

Solitude

Roll your Dice

Casino

Dust and Sand

Mad Max

Qu’est ce qu’on peut vous souhaiter pour d’ici à dans 5 ans?

Un album, beaucoup de concerts, des nouveaux clips.

Je n’ai plus de questions, je te laisse le mot de la fin…

Bon courage à tous les musiciens, les acteurs de la scène, du cinéma

Merci beaucoup et à bientôt on espère!

Merci