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Le Hellfest, Ben Barbaud, qui dans le milieu Metal aujourd’hui n’a pas déjà été au Hellfest ou a pu ne pas entendre ces deux noms ?
Tout le monde sait qu’il s’agit d’un des plus gros festivals metal d’Europe et de son créateur. Pourtant le Hellfest est bien plus que ça et derrière un Barbaud dont tout le monde connait le visage, il y en a un autre. Aussi connu dans le milieu que le premier, il est pourtant presque anonyme du grand public. Ce Barbaud c’est Florent, « Flo » pour les intimes. Derrière lui il y a une armée de personnes, plus de 3000, il s’agit des bénévoles du Hellfest, le « Crew », ceux qui consacrent des jours entiers de leur temps pour permettre, tous les ans depuis onze éditions, à ce festival de surgir de terre. Au fur et à mesure que le festival grignote la terre de Clisson, ils sont toujours plus nombreux.
Ces bénévoles, je les ai rencontrés, ils m’ont coopté et j’ai décidé de vous raconter leur histoire à travers le portrait de certains d’entre eux, car c’est avec eux que l’histoire commence…
Clémence, la studieuse…
L’histoire commence un mois de mai avec une rencontre à Paris. Habituellement je croise plutôt des jeunes filles pas toujours si jeunes au style criard, cheveux noir de geai, peroxydés, rouges voire comment dire, arts and kraft, une partie inattendue de leur masse capillaire étant tout à fait susceptible de manquer à l’appel… Elles ont plutôt le teint livide ou au contraire carrément… impressionniste, quelques fois même cubiste. Bref, ce sont des metalleuses.
Clémence est tout l’opposé de ça, elle a une vingtaine d’année, le regard pétillant mais sans arrogance, les cheveux lisses et bien en place. Elle a une discrétion naturelle sans pour autant être fuyante. Elle a tout l’attirail type de l’étudiante, un pc portable blanc immaculé qui semble plus précieux que tout sur Terre. Que tout sauf peut-être la pile de livres aux multiples marques pages savamment ordonnée.
Clémence habite un petit appartement parisien aussi calme et discipliné que semble l’être son occupante.
Les signes ne trompent pas, nous sommes en présence d’une étudiante en art, ce n’est pas mon intuition qui me le dit, mais bien elle, rassurez-vous je n’ai aucun don maléfique de divination.
D’habitude, les étudiantes en art qui ne semblent pas avoir d’a priori sur le metalleux que je suis semblent tout droit sorties d’un film de Tim Burton ou pourraient avoir été adoptées par Henry Varnimont. Cette singularité me pousse à vouloir en savoir plus sur Clémence. Je prends les devants et je lui propose de l’inviter à diner, on imagine déjà la scène, un petit restaurant italien au décor de bouquets de fleurs séchées, de nappes à carreaux rouges et blancs et de poutres en polystyrène apparentes, une jeune fille calme et un mec en noir dont la survie semble conditionnée à la proximité d’une source de bière…
Je viendrais la chercher après être passé par une célèbre cascade de bière parisienne pour y interviewer Georges Bordossian, qui a sorti autant d’albums avec ou sans Océan qu’il y a eu d’années depuis 1977, et après y avoir sous bonne étoile entendu les souvenirs d’enfance de Stéphane Buriez, bien avant qu’il n’y ait loud, bien avant qu’il n’y ait blast. Je ne serais pas en retard bien évidemment, je serais là à dix-neuf heures.
A vingt heures trente j’arrive comme prévu chez Clémence, petite porte sur rue, petit immeuble plus haut que large, petit colimaçon, quatre petits étages, petit essoufflement.
Nous commençons à parler de tout de rien, elle semble connaitre les règles de survie du metalleux et sort deux bières de son frigo.
J’apprends d’elle qu’elle rédige une thèse sur les livres illustrés d’un célèbre peintre et théoricien de l’art français, elle me parle de ses amis d’enfance, chez elle dans la banlieue de Nantes à Clisson, de ses années d’école avec le petit Florent, de sa copine Marion, du petit Yoann…. Clisson ! Ça résonne comme un beffroi, comme l’appel de l’œil de Sauron, un appel du peuple metal vers la source intarissable de bière et de muscadet, que faire à part m’écrier « Hellfest ! » ?
Elle m’explique alors qu’elle y va depuis des années et qu’elle y est bénévole.
Je m’enquiers de savoir comment cela s’est produit, simplement me dit-elle, cela remonte à quatre ans, sa copine Marion était étudiante en communication, elle avait fait son mémoire sur le Hellfest et on lui avait proposé de faire partie du staff sacré ! Depuis ce jour elle était devenue, avec elle, membre de la confrérie de l’accueil bénévoles, ceux qui accueillent tous les autres bénévoles sur le site afin qu’ils aient tous les précieux sésames utiles à leur mission.
Je découvre que des mains de Clémence, les forces de l’enfer décibéllique reçoivent pour ainsi dire leurs sandales pour aller écraser l’ennemi silence !
Il est déjà onze heure quand j’emmène finalement Clémence au kebab italien dont elle ne terminera pas toutes les frites…
ASK, même pas mal…
En fait l’histoire commence plutôt il y a deux ans, c’est au moment où je rencontre Ask.
Ask est le genre d’individu à ne pas te parler inutilement ou du moins à attendre de savoir si tu as toi-même une utilité quelconque sur Terre avant de perdre du temps à te parler.
Au premier abord d’ailleurs, tout le monde ne lui parle pas ou alors de manière très particulière. J’ai assisté à des vouvoiements prudents, la peur sans doute de se réveiller seul au bout d’une semaine, à poil, sans souvenir, tatoué de la tête aux pieds dans une fumerie d’opium dans une contrée du soleil levant …
Je retombe sur Ask dans un bar « avec des filles dedans » d’après ce qui est écrit écrit sur le fronton.
En fait il n’y en a pas au moment où j’arrive, c’est putain de mensonger, par contre il y a de magnifiques chiottes, aux murs de peau de panthère avec un urinoir en forme de lèvres pulpeuses qui me font immédiatement penser à ma copine Aurélie ( bien sûr le prénom n’a pas été changé par mesure d’anonymat). Bref revenons-en à Ask.
C’est à cette occasion que j’ai eu l’occasion de faire plus ample connaissance avec lui.
Si l’on passe rapidement sur une collection d’implants, de pointes en tous genres, de conquêtes surprenantes et une double langue on arrive rapidement à ses activités.
Dans la vie de jour Ask travaille chez un opérateur de téléphonie, qui l’eut cru, malgré le fait qu’il entretienne une distance hygiénique avec ses collègues moldus, il est dans la communication !
Dans sa vie de nuit, je ne révèlerai pas tout car je suis douillet et n’aime pas spécialement Saigon. On peut néanmoins dévoiler qu’il est est le membre dictateur de Art’n’roll, un webzine indé comme celui que vous êtes en train de lire à cet instant. On peut révéler qu’il a aussi été perceur et qu’il s’est essayé malgré lui à l’organisation de concerts au management et au booking de groupes.
Je découvre une dernière chose ce soir-là, il est aussi bénévole au Hellfest ! Nom d’un Lemmy ! Encore un, cela a sûrement du se faire sur une sélection drastique !
En fait non, son premier Hellfest remonte à 2009, il le fait alors accréditer en tant que média. L’année suivante il décide d’y aller en tant que festivalier avec des amis, l’un d’entre eux, récemment identifié dans un village du Vietnam, devait prendre les passes avec l’argent confié mais voilà, « pouf pouf » !
Le fest étant sold out, Ask cherche un plan bis et c’est un ami plus fidèle qui lui propose une place contre service rendu, voici donc Ask devenu bénévole.
Sa mission : gérer l’accueil au catering des techniciens, c’est-à-dire s’assurer que le fleuron de l’armée du Hellfest est bien nourri et qu’il n’y a pas d’Obélix qui serait déjà tombé dans la marmite.
Depuis 2009 Ask est un abonné des bénévoles du Hellfest, il confie ne voir que très peu de concerts, trop occupé par son poste et par une mission complémentaire consistant à ce que toute bouteille pleine soit vidée consciencieusement, il y excelle et n’hésite d’ailleurs pas à recourir à des aides extérieures sélectionnées au sein même de groupes internationaux si nécessaire… quelle abnégation.
En fait l’histoire commence au mois de mai à bien y penser. A Fismes pour être exact où se tenait une de ces dates bien Hard Rock comme on ne sait pas en faire ailleurs, le « Hard Rock rendez- vous » 6ème du nom.
Accompagné de mon attachée de presse favorite qui accompagnait son groupe Still Square, elle me présente Ludo, investigateur d’un événement intéressant ayant pour objet de permettre à des groupes de metal indépendants de s’en sortir : le LEMMI.
En échangeant avec Ludo, je me rends compte qu’il a pléthore d’idées visant à promouvoir activement et efficacement la culture Metal auprès du grand public. Entre Schoeïlager et Gang nous en venons à parler de ses diverses activités.
Alors Ludo c’est un peu l’homme de fer, il est metal tout le temps comme il lui plait de le dire, le jour il est métallier serrurier, le soir il est au choix organisateur de concerts, régisseur de plateau mais aussi en juin… Bénévole au Hellfest.
Non de Dieu il y en a vraiment partout de ces bénévoles.
Sur le fest Ludo s’occupe de la régie de la Mainstage 1, si cette année Rammstein et les autres ont eu un gros son c’est sûrement que lui et son équipe auront fait un gros gros travail d’installation.
Ludo est là depuis le début de l’aventure du Hellfest, depuis le Fury fest même, avec son équipe ils ont appris sur le tas et son parcours fourmille d’anecdotes qui vont des débuts difficiles avec les petites erreurs managériales du fest en passant par Kerry King qui vient l’aider naturellement à porter une caisse de matos en le voyant galérer ou le roadie de Lemmy qui vient lui interdire de prendre une photo souvenir devant la batterie de Motörhead avant de lui coller la basse de Lemmy dans la main et lui dire que maintenant il peut faire sa photo.
Pour lui, le fest c’est 100% de boulot accroché à la mainstage, il ne la quitte que pour dormir car de jour comme de nuit, les équipes se succèdent pour monter et démonter les différents shows.
Ludo a aujourd’hui une bonne réputation dans le milieu Metal ce qui lui permet d’intervenir sur de nombreuses scènes de sa région Champagne Ardennes mais aussi pour de grands groupes comme Metallica…
Mais Ludo n’est pas le seul road sur la Mainstage, on trouve aussi Hamid qui est l’instigateur de nombreuses dates consacrées au Hard Rock et au Metal.
Il est notamment à l’origine du Arden Rock Metal Fest qu’il organise avec l’asso Rizzer Tribe liée à son groupe metalcore Rizzer.
Vous trouverez avec eux et leurs amis dans la région Champagne Ardennes une force et une motivation rare à défendre notre musique.
Danton , la rencontre qui me fait passer de l’autre coté…
Non en fait l’histoire commence il y a trois ans, presque quand je rencontre Laurent allias « Danton ». Aujourd’hui c’est un des plombiers du fest, c’est grâce à lui que les festivaliers ont des sanitaires et des douches fonctionnelles. Certains se plaindront de ne pas toujours avoir d’eau chaude et que momentanément un WC ne fonctionne pas, mais essayez de faire mieux avec autant de festivaliers en si peu de temps et on en reparlera…
Dans la vie Danton manage des groupes, comme Deep In Hate, The Pledge, Big Sure (…) il est aussi un acteur du Motocultor, l’animateur d’un réseau d’acteurs du rock et du metal en France ( le Réseau Rock France), DJ à ses heures (Nequam), et plus important que tout ça, c’est mon pote avec qui on peut parler de nos déboires ou doutes de managers, de nos idées pour faire bouger les choses.
Avec lui j’avais abordé il y a deux ans l’idée de cet article consacré au bénévoles et c’est grâce à qui je suis devenu membre du Crew.
Pour moi, c’est surtout le moment de lui dire merci pour cette aventure.
Lionel, celui qu’on ne voit pas…
Lionel c’est Elodie de Ellie Promotion qui me l’avait fait remarquer. Vous ne le croiserez jamais dans le fest, pas le temps, il fait partie des hommes de l’ombre, ceux qui sont du coté médiatique du Hellfest, c’est un des gestionnaires de la petite ville cachée derrière le fest, l’espace presse.
C’est l’endroit où l’on trouve des boxes pour les interviews, les conférences de presse, l’endroit où les journalistes peuvent se poser pour trouver les connexions internet et les alimentations électriques indispensables à leur travail.
C’est un de ces bénévoles discrets dont le travail est indispensable et auquel personne ne prête attention. Le gars derrière le comptoir d’accueil de l’espace presse, celui qui fait rentrer les groupes pour les conférences…
Lionel est un des fondateurs du webzine Seigneurs du metal.
Vincent, sur le fil…
L’édition 2016 du Hellfest, outre l’agrandissement de la Warzone, de la zone restaurant et la construction du nouveau bar à vin est marqué par l’apparition d’une nouvelle attraction, The Descent.
Il s’agit d’une tyrolienne géante partant du point le plus élevé du fest et qui permet aux festivaliers de traverser littéralement les deux mainstages en plein concert au dessus des autres.
Nouvelle attraction, nouveaux bénévoles, parmi eux Vincent qui vient de Bordeaux.
Vincent est bordelais et est membre de l’asso The Insane Legions qui organise des concerts de Metal Extrême et Pagan Metal sur la région de Bordeaux.
Et maintenant Vincent assume sa photo !
Alexis , problème = solution
Alexis et son équipe sont en charge des parkings, du placement de la rubalise à la circulation des voitures, cela pourra vous paraître anodin mais c’est un travail de forcené que de lutter contre les stationnements déraisonnables le long des routes de Clisson ou de régler les problèmes de voitures qui s’enlisent avec la pluie.
Ce qui est certain c’est qu’avec lui et son équipe, tout problème a sa solution même s’il y a besoin d’un engin de chantier pour ça, ils le trouveront.
Alexis, si vous arrivez à avoir une photo nette de lui pendant le fest, c’est que vous arrivez à courir assez vite à coté.

Clémentine, l’accueil Lyonnais au service des groupes
Clémentine est à la tête de la structure partenaire de notre webzine, Sound Like Hell, le reste de l’année. Créée en janvier 2008, l’association a organisé de nombreux évènements dans plusieurs salles de l’agglomération lyonnaise (Transbordeur, Ninkasi Kao, CCO, MJC Ô Totem, Marché Gare, Warmaudio…). La structure a ainsi accueilli plus d’une centaine de groupes, aussi bien de jeunes formations locales que des groupes de renommée internationale.
Elle est aussi à la tête de SLH Agency, autre structure qui offre des prestations de management et de booking en France pour groupes de metal prog et de metal moderne.
Clémentine est aussi chanteuse dans des formations internationales.
Pendant le Hellfest, elle est aux loges artistes, elle fait partie de ces équipes qui accompagnent les groupes et répondent à leurs besoins de leur arrivée sur le fest à leur entrée sur scène.
Les bénévoles de l’accueil groupes et des loges doivent tenir compte des riders quelques fois compliqués des groupes… (Note de BHL : Le tri des M&M’s, c’est super chiant!)
Prout et sa team Merch
Je connais Julien allias « Prout » par amis interposés depuis un petit moment déjà, il est en charge de l’équipe Merchandising.
Quand je lui ai parlé de cet article, il m’a dit que ce n’était pas lui que je devais montrer mais ses collaborateurs car, lui, ne faisait que du contrôle, qu’il fallait que je vous parle de ceux qui vendent, qui trient les stocks, qui réapprovisionnent les stands depuis les stocks au-dessus. Ce sont des milliers d’articles et de goodies qui partent entre leurs mains chaque année.
Prout fait partie de la rédaction de Horns up et fait partie du groupe Kakothanasy.
Douglas, et ça coule à flot
Douglas c’est toute une histoire, je l’ai rencontré il y a de ça plusieurs années.
Dans mon ancien métier j’étais formateur, le premier jour je faisais un tour de table, chacun me parlant de son parcours professionnel. Quand est arrivé le tour de Douglas, avant qu’il ne réponde je lui ai dit « Et toi tu viens du Hellfest » le lien était créé. Depuis je le retrouve tous les ans avec sa femme Louisa au même coin du bar de la Mainstage I aux mêmes heures, une sorte de rendez-vous programmé pour pas mal d’années encore. Ça fait déjà six ans qu’il est là alors continuons !
En 2015, Douglas et les autres bénévoles des différents bars ont servi 2670 hectolitres de bières et 14730 litres de vin!
Damien et Clémence, le cult c’est culte.
Au hasard de la queue pour la cantine au catering des bénévoles tenu par l’association ANIMAJE , je fais la connaissance de Clémence et Damien.
Ils sont un couple d’une sympathie naturelle et communicative, lui travaille dans l’informatique, elle dans l’agro-alimentaire si je ne me souviens bien, ils sont comme de très nombreux bénévoles habitants de la région Clissonnaise.
Ils ont pris comme d’autres de la région leurs habitudes, c’est la seconde année qu’ils travaillent au Hellfest Cult. Depuis novembre 2013 le Hellfest Cult est le tout premier fan club du HELLFEST. C’est une vraie communauté qui s’est forgée avec plus de 1300 membres qui profitent d’avantages et de services privilégiés. Le Hellfest Cult s’est réellement démarqué avec sa plateforme interconnectée, toute la communauté du Hellfest Cult se réunit régulièrement partout en France.
ANIMAJE participe grandement au succès du festival depuis de nombreuses années. Jamais le Hellfest n’aurait pu devenir ce qu’il est devenu maintenant sans l’investissement colossal de tous ses bénévoles ! ANIMAJE collabore avec le festival depuis ses débuts.
Pour l’anecdote, Ben Barbaud a lui-même été membre adhérent de l’association pendant sa jeunesse Clissonnaise. Depuis 10 ans, l’association HELLFEST PRODUCTION et l’association ANIMAJE proposent des solutions pour permettre à des jeunes de la région de Clisson de partir en vacances l’été. Grâce à des actions encadrées sur le festival (petits déjeuners, nettoyage du site après festival…) entre 400 et 500 jeunes partent en vacances en France et à l’étranger chaque année! ANIMAJE propose plus de 1400 bénévoles sur le site du Hellfest !
Comme je vous le disais en introduction, si l’on voit certains festivaliers venir saluer Ben Barbaud ou prendre une photo avec lui, c’est beaucoup plus rare de les voir avec Flo. Pourtant le rôle de celui-ci dans le déroulement et l’organisation du Hellfest est loin d’être anodin.
Depuis 2013 il est l’assistant de production du Hellfest.
Parmi ses missions il gère tout le staff des bénévoles, le « crew » comme on a l’habitude de le dire, c’est lui qui répond à tous les problèmes matériels ou organisationnels des uns et des autres, c’est aussi lui qui va gérer en direct les petits ou gros couacs avec les prestataires ou les partenaires du fest.
Auparavant il était le président de l’association Rock’n Fest production qui avait, avant que le Hellfest ne le monopolise, donné naissance à quatre éditions d’un festival rock à Beaulieu-sous-Bressuire.
Flo est discret, parle peu, on le voit apparaître une fois ou deux pendant le Hellfest pour apporter une solution ou payer « sa tournée du patron » à son crew…
Il y a encore de nombreux bénévoles que je pourrais vous présenter ceux des « Warriors » qui installent le site en amont de l’accueil PMR, de l’accueil du camping, de l’accueil média, de l’aftermovie, du bar à vin, des bars , de la billetterie H2O, de la circulation, du supporters club, du fan club, de la finance générale, de la flyer team, du Hellsnack, du lavage gobelets, de l’extrême market , du merchandising, des parkings, du point info, du pit photographes, du ramassage des gobelets, des restaurants (VIP, hellfest…), du snack de la mainstage, de The descent, de l’urbanette crew, les « take care », les « sombrero », » les tafiolles », les désoiffeurs (…) et bien sûr tous ceux de l’équipe de l’accueil des bénévoles sur site.

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Pas si vite mon p’tit bonhomme! C’est là que Bernard-Henri Leviathan entre en jeu.
J’ai rencontré Blackdog il y a bien 11 ans maintenant… et si ça fait en fait 3 fois moins, c’est qu’avec lui le temps passe vite.
J’ai mis un moment à m’apercevoir qu’il avait la même tête en vrai que celle qu’il affiche sur le net pour la simple et bonne raison que, lui et moi, c’est avant tout une histoire d’accointance foireuse à distance (« The longest speach of the world sur réseaux sociaux », tu connais? C’est notamment nous!), un truc où le fluide passe par la fibre optique. C’est plus tard qu’on a réussi à descendre quelques pintes sur Paris, quelques pintes qui, alcool faisant, ont réussi peu à peu à faire tomber notre sérieux inébranlable… non, j’déconne, on se foutait déjà de tout le monde avant même d’entrer dans le bar!
On a commencé chez Metal Maniac, tous deux chroniqueurs de notre état. C’est là que son caractère de vieux fan de Led Zep couplé à l’assoiffé de bourrin a tilté chez moi, genre « j’en connais un rayon mais si tu me cherches, tu vas vraiment voir comme j’en connais un rayon! » Quand les choses se sont gâtées avec ce précédent webzine, on a co-construit Lords Of Chaos, si cher à vos coeurs, avec les fidèles Ceridwen et Freyja. Elles n’ont pas rigolé tous les jours… mais nous, si!
Les bonnes idées bien de chez nous, c’est pas mal lui. Pragmatique, droit et insoumis, c’est un atout de choix.
Et puis après, c’est là que j’ai commencé à ne plus comprendre. Partout! Il est partout le mec! Aux côtés des groupes, des orgas, des assos, des attachés presse, des… Le Hellfest, pour lui, c’est sans compromis. Festivalier pendant des années, ça le démangeait de passer de l’autre côté, chez les bénévoles, avec notamment l’envie de transmettre une autre vision du fest. Un report côté backstage l’an dernier, côté bénévoles cette fois-ci (putain quel article, non?).
Cette année, et en compagnie de notre incontournable bosseuse et partenaire Elodie d’Ellie Promotion, Blackdog a travaillé à l’accueil de toute cette espèce de gens, là, les bénévoles. Oui, le mec affreux et la belle qui prenaient les cartes d’identité pour les valider puis filer les accès… c’était eux.
Moi, je suis tout de même un peu déçu. Avec les photos qu’il nous a envoyées en direct, je m’étais imaginé qu’il lustrait des culs de stars à longueur de journée! Quelle déconfiture!
Voilà, il est comme ça, Blackdog. C’est mon pote. Un mec que, si tu ne le connais pas encore, c’est juste que t’as pas été là au bon moment… mais c’est plus qu’une affaire de temps.