[Chronique] VULCANO – Bloody Vengeance

Mike Elektrökuthör
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 « Bloody Vengeance » de VULCANO est l’album le plus violent et le plus bestial sorti en 1986. Point barre. Rien de ce qui a vu le jour cette année là ne lui arrive à la cheville.

Un plèb kikoo lol sauvage apparaît.

– Weeeuhaaahey !! Tu pe pa dire sa !! C « Regne In Bloud » de SLAYER et « Plézur Tou Kill » de KREATOR lé disk lé plu violan de 86 !! Boooouuuuh kon pende le kronikeur pour érézi !!

– … Juste tais toi ! Tu ignores de quoi tu parles. Aussi je te conseille de retourner à tes torchons que tu appelles « magazines spécialisés Metal » et avec lesquels je ne me torcherais même pas le fion…

– Euuuheuuh é si ke jle sé de koi jparl, mem que…

PAN !!

Je disais donc que rien ne vaut la violence de VULCANO à cette époque. Le groupe transmet toute sa haine du monde dans cet album et SLAYER et KREATOR peuvent aller se rhabiller. « Bloody Vengeance » est une bombe à retardement qui se déclenche aussitôt que le disque se met à tourner.
Une odeur de souffre envahit la pièce et c’est l’apocalypse dans le salon, une barbarie sans nom se fait entendre et c’est un son aussi brûlant que les flammes de l’Enfer qui commence à consumer vos tympans. Une éruption de riffs implacables se répand détruisant tout sur son passage (« Death Metal »), on distingue dans le magma une basse vrombissante et chacune de ses interventions est comme le crépitement d’un incendie de forêt. Chaque frappe sur les fûts est comme une explosion d’un baril de TNT et parmi tout ce raffut cataclysmique, un écho résonne comme une incantation démoniaque, une voix si sombre et si puissante qu’elle s’apparente à un orage grondant, synonyme d’une dévastation proche par l’ouragan du siècle. Ce cyclone, bien que répondant au doux nom d’Angel, n’est autre qu’une voix qu’on aurait enregistré au royaume de Lucifer. Chaque vibration de ses cordes vocales vous transporte dans les abîmes les plus sombres et vous condamne à la damnation éternelle.
Cette démonstration de violence attendra son paroxysme avec les titres « Holocaust », « Ready To Explode » et « Bloody Vengeance ». La noirceur et la lourdeur de ces hymnes blasphématoires sont comme une lame de guillotine dont chaque caresse est une sentence mortelle.

L’expression « Metal Extrême » prend ici tout son sens et c’est avec ce disque qu’il voit enfin et surtout vraiment le jour. Une démonstration musicale féroce qui est une bible pour les groupes qui suivront juste après. Souvent imité mais jamais égalé. Peu de groupes peuvent se vanter d’avoir autant de force que VULCANO et d’offrir une maîtrise du sujet aussi parfaite (« Spirits Of Evil »). En 23 minutes, nos brésiliens réussissent l’exploit de réconcilier la violence et la précision à un niveau que l’on croyait inaccessible pour une formation aussi jeune.

« Bloody Vengeance » est un album intense et d’une impétuosité rare. La fureur qui s’en dégage est palpable à chaque seconde et l’impression d’être en Enfer est constante (il parait que lors de l’enregistrement, fin 85, Satan lui-même était assis au fond de la salle en prenant des notes). En cherchant un peu sur le net, je suis tombé sur ce qu’on pouvait lire sur le flyer de promotion de l’album :
« La cover de « Bloody Vengeance » montre l’intérieur d’une église catholique, symbole d’un autoritarisme moyenâgeux, en plein incendie et dont le prêtre a été mis à mort. Montrant aujourd’hui que la peur du dogme religieux est brisée. Il n’y a aujourd’hui plus de peur de la Lumière ni de peur des Ténèbres. Aujourd’hui il reste seulement la peur atomique. La peur de savoir qu’aujourd’hui une poignée de puissants tient notre destin entre leurs mains. »

Au moins, la couleur était plutôt bien annoncée !! A découvrir absolument. Un modèle, un porte étendard, un idéal pour tous les fans de musique extrême qui frappe avec insistance aux portes du Pandémonium !

e tais toi ! Tu ignores de quoi tu parles. Aussi je te conseille de retourner à tes torchons que tu appelles « magazines spécialisés Metal » et avec lesquels je ne me torcherais même pas le fion…

– Euuuheuuh é si ke jle sé de koi jparl, mem que…

PAN !!

Je disais donc que rien ne vaut la violence de VULCANO à cette époque. Le groupe transmet toute sa haine du monde dans cet album et SLAYER et KREATOR peuvent aller se rhabiller. « Bloody Vengeance » est une bombe à retardement qui se déclenche aussitôt que le disque se met à tourner.
Une odeur de souffre envahit la pièce et c’est l’apocalypse dans le salon, une barbarie sans nom se fait entendre et c’est un son aussi brûlant que les flammes de l’Enfer qui commence à consumer vos tympans. Une éruption de riffs implacables se répand détruisant tout sur son passage (« Death Metal »), on distingue dans le magma une basse vrombissante et chacune de ses interventions est comme le crépitement d’un incendie de forêt. Chaque frappe sur les fûts est comme une expl

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