[Chronique] TOSHES – We are other people

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A la croisée de Red Hot Chili Peppers, de Cake de la Brit’ pop et du punk, il y a chez nous (oui, on les a volés aux Rosbifs)… des mecs qui ont un immonde goût pour le vert. 
Des mecs qui cultivent un look de scène aussi seyant que celui du Robin de Batman de la série télé, oui, la vieille avec les looks de chiottes, celle-ci. 
 
Et eux, ce sont TOSHES et ils nous présentent l’album « We are other people »… je vous le confirme les gars, on ne sera jamais copains de couleur. 
 
Si je me fie à vos clips, vous êtes plutôt… bonnes…cette chronique va me rendre malade. 
  
Pourtant si l’on arrive à faire abstraction de ça (croyez-moi, ce n’est pas facile) il faut se rendre à l’évidence que ces petits gars ont tout pour réussir à vous contaminer. 
 
Tout au long des douze titres autoproduits de cet album, les TOSHES n’ont de cesse de nous happer dans leur univers. 
 
Que ce soit le très dynamique et bien nommé premier titre « Helltrip », le titre limite Ska mais terriblement efficace «  Other People » ou le très délirant « Insomnia ». 
 
Ce que l’on retient de cet album c’est sa qualité d’ensemble. 
 
Les compositions qui ne sont pas toujours révolutionnaires sont toujours extrêmement soignées et regorgent de détails, là est très clairement la qualité de TOSHES. 
 
Je suis obligé de reconnaitre, et ça me fait presque mal, que me passer un slow décadent comme « All I want » ce n’est pas facile, pas facile d’entretenir un délire planant sous LSD et de finir avec une classe qui montre bien d’un côté la volonté d’être hyper distrayant mais que la technique et la qualité sont malgré tout là derrière. 
 
Cet album fourmille de petites influences, que l’on peut ressentir, on passe de choses très seventies dans certains accords à des choses dignes du « Regata de blanc » de POLICE. 
 
On trouve encore des éléments très 90’s, j’en ai déjà parlé plus haut, des rythmiques de basse très funk. 
 
Bref ça sent la grosse culture G (comme le point) au service du plaisir. 
 
Le mix est assez parfait et colle à l’exercice, ma critique ne viendra pas de là, oui il y en a une, à certains moments j’aimerais sentir sur cet album ce que je suppose sur scène, c’est le moment d’emballement frénétique, le moment où les fous sont lâchés. 
 
Si vous êtes réfractaires aux groupes qui ont fait leur mot d’ordre d’être fun, passez votre chemin, de toutes façons ils vous rattraperont, vous pailletteront, vous colorieront et peut être pire encore, black metal is for pussies ! 

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