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Note : 9,5/10
Il y a des fois dans la vie où on se prend des claques sans avoir été prévenu, et putain qu’est-ce que ça fait du bien… Me voilà au concert de Wednesday 13 et Sister à Lyon, c’était déjà une belle affiche et je n’attendais pas grand chose de la première partie … C’était quoi le no
m du groupe déjà ?
A peine arrivée je vois leur merchandising, et là je me dis que les mecs ont tout compris, simple, efficace et méga stylé. Une chose est sûre il y a l’esprit Murderdolls de la bonne époque là-dedans…
Et puis les voilà… Eh ben non!! Voilà ce qui arrive à trop se fier aux apparences ma grande, rien à voir avec Murderdolls. Excepté peut-être pour look, un mélange W13 et de Rob Zombie sans dreadlocks, le tout plus sobre plus classe et sans forcer sur le talc !
Du côté des oreilles : aïe ça fait mal, un metal hyper moderne mêlant électro, metalcore , refrains hyper catchys, un son énorme, on pourrait leur reprocher un petit manque de maturité sur scène, mais le groupe est récent comparé à MONSIEUR Wednesday 13 , il reste de la bouteille à acquérir…… Je m’empresse d’écouter l’album dès que je rentre …
Daggers c’est seule
ment le second album du quatuor Londonien, précédé d’un premier opus en 2011, et de deux EPs depuis 2009… un groupe tout jeune donc et qui a pourtant parcouru pas mal de chemin ( Sonisphere 2011 , Bloodstock Open Air 2011 , et nominés la même année aux UK Golden Gods Awards dans la catégorie meilleur nouveau groupe).
Si j’avais trouvé le son énorme que dire maintenant ? Et puis j’apprends que ces messieurs ont sorti leur album chez Nuclear Blast…Ah ben oui… NORMAL… je comprends mieux. Le son est puissant un savant mélange de riffs metalcore et de synthés rappelant Dimmu Borgir sur certains passages et beaucoup plus indus et electro/machines à d’autres moment… il y a de tout là-dedans, les guitares sont tranchantes, très pêchues, les compos sont très variées, se baladant entre passages très mélodiques et aériens, relances IN DA FACE avec explosions de gros son, saccades où ma tête bouge malgré moi et refrain entêtants. Pas une seconde pour s’ennuyer. Quant à la voix de Stitch, c’est chanté, c’est parlé, c’est aérien, agressif, c’est plein de relief. Elle oscille entre chant clair et screamo, avec une identité bien propre, qui peut parfois rappeler Machine Head, NIN ou Manson dans la façon de poser le chant (particulièrement sur Porcelain). Mais à la fin on s’en fout non ? Reste qu’il la maîtrise particulièrement bien sa voix .C’est tout. Si l’on entend leurs influences dans la composition, le résultat final ne ressemble pourtant à rien de comparable : on obtient un album hyper accrocheur du début à la fin, relativement facile à écouter et assez accessible. J’entends déjà crier au « commercial » … oui et alors ? (Pour les réfractaires y’a même la petite ballade qui va bien !).
Mention spéciale pour le tubesque As I Drown. D’ailleurs je défie quiconque de s’empêcher de chanter le refrain. Linkin Park de l’époque Hybrid Theory n’aurait pas fait mieux.
Ben voilà je n’ai plus qu’à le remettre c‘est déjà fini.