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BOOZE CONTROL “Heavy Metal” – STEEL INFERNO « Arcade Warrior”
Chronique d’une écoute intensive en quatre mouvements : Partie 1 : STEEL INFERNO « Arcade Warrior »
Note : 7,5/10
Bon allez, je choisis STEEL INFERNO parce qu’ils nous font le plaisir de nous mettre en jambe avec du produit court. C’est que le groupe te balance d’entrée de jeu un disque 7 pouces… un 45 tours… avec 2 chansons… t’imagines ? Moi, je trouve ça déjà génial !
Basé au Danemark mais issu d’une pluralité d’origines (France, Grèce, Pologne, Danemark), le groupe est jeune puisque fondé en 2012 et avec, pour méfait antérieur une première démo cassette. « Arcade Warrior » et « Across The Wasteland » composent ce petit produit collector puisque limité à 300 copies numérotées, et signé pour le côté promotion chez INFERNÖ RECORDS.
Les chansons, très ancrées dans un Heavy aux relents speed nous mettent rapidement la puce à l’oreille avec des références telles que Doro ou Crystal Viper pour la simple et bonne raison qu’une vocaliste se poste derrière le micro. Et au-delà de sa compétence, à regarder les photos promo du groupe, ce qui frappe c’est que cette meneuse à lunettes, coiffée au carré arrive à sortir du stéréotype de la metalleuse typique qui a besoin de montrer les trois quarts de ses formes pour exister. Ce n’est pas nouveau, dans notre société, la femme doit redoubler d’efforts pour se montrer l’égal de l’homme et le milieu du Metal n’est certainement pas une exception. Voilà donc un groupe qui ne mise pas tout sur l’image de sa frontwoman.
Musicalement, « Arcade Warrior » s’ouvre avec une introduction à base de sons Midi Atari dont le ridicule semble être recherché pour ensuite passer à un Heavy traditionnel tout à fait intéressant. Les bons riffs galopants de Lars et Patrick sont conduits par des changements réguliers de cadence par la section rythmique (Krzysztof et Thierry) et la voix plutôt grave de Karen. « Across The Wasteland », débutant sur une progression d’accords partiellement reprise au « Seventh Son Of A Seventh Son » de MAIDEN, s’engage dans une voie assez similaire. Un très bon riff speed vient obscurcir la suite mais le refrain calqué sur les accords d’intro tombe malheureusement un peu plus à plat.
Le tout est servi par une mise en boîte qui a sa part de petits défauts mais qui ne triche pas, qui sent bon le live et qui laisse ce sentiment fort agréable de revenir à quelque chose d’authentique. Bien sûr, l’écoute est de très courte durée mais voilà qui donne hâte à se pencher sur l’album actuellement en gestation.
New album Steel inferno