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Il y a un peu plus d’un an nous étions assez fiers d’être parmi les tout premiers à découvrir Sonic Winter en France et à vous parler de leur premier album.
Je ne vous le cache pas, le sujet était tellement abouti qu’il paraissait difficile de reproduire à mon sens un tel album, je ne pouvais que me demander quelle direction prendrait le groupe ou plutôt comme nous le disions déjà le collectif emmené par Jean-Marc Millière et son acolyte Francis Girola.
La suite logique il l’ont trouvée avec ce totalement improbable « Party War On The Killing Floor » pour le coup extrêmement bien nommé bien que j’eu plaisir à suggérer un « Post Pop Recreation » qui eut été un parfait pendant au dernier opus de Iggy Pop & Josh Homme.
Quatorze titres, quatorze tubes sera sûrement la meilleure manière de décrire cet album qui nous récupère là où le précédent album nous avait laissé entre rock 6O’s et rock psyché « earliers 70’s ».
Effectivement les trois premiers titres dont le bien nommé « Year zero » nous donnent un départ tout à fait logique avec le précédent opus.
Le malin « Hipster faker » se moque avec autant de facilité d’un mouvement de mode qui a oublié ses racines que de lui même en oubliant ses propres début et fin.
La rupture s’exerce avec l’acoustique » Dead Brain century carnival ».
A partir de là tout est permis, se côtoieront les influences de Nina Hagen, The Stooges, Electric Light Orchestra, Wishbone Hash, Magazine, Moby Dick and The Wallers ou l’esprit de Justice…
C’est un mélange aussi audacieux que surprenant qui cette fois ci vous offrira une croisière allant du pré punk jusqu’à chatouiller la new wave, ce sont toutes les années de gloire du célèbre Rockpalast en un album.
Parmis tous ces titres on relèvera d’emblématiques morceaux comme « Beautifull Queen Of the Golden East » et sa voix d’un arrogant érotisme , essayez donc d’imaginer la troublante Nina Hagen sur un lit de rock Psychédélique…
« I lose control » est un titre pratiquement new wave qui vous dérangera autant ici qu’il vous y retiendra, » Saturday On Earth » et sa voix totalement expirée et androgyne ne manquera pas non plus de vous surprendre.
« Le Fils De Lucifer » reprise de nos nationaux Vulcain transformera littéralement ce titre et son interprétation un petit peu comme si l’on pouvait passer de l’érotisme torride de Lemmy à la férocité de Blondie (on peut tromper une personne 1000 fois mais on ne peut pas…1000 personnes…).
Le superbe final « Establishment of time », œuvre pour le coup familiale s’affranchit des codes, sonnant d’avantage comme une naissance que comme une fin, prélude nous pouvons l’espérer à un non moins surprenant troisième album.
Vous voulez écouter et même mieux posséder ça? c’est ICI !
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