[Chronique] OVERDRIVERS – Rockin’ Hell : Rock’n’Roll Damnation

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En l’An de Bière 2016, quatre fiers guerriers du rock’n’roll venaient sonner à ma porte. Armé de moult boissons houblonnées et d’une détermination à faire pâlir Christine Boutin, je mettais enfin la main sur une précieuse pièce de polycarbonate musicale.

ROCKIN’ HELL !!!!

Salut toi ! Oh fier lecteur de LoC ! Aficionados de culture métallique, de boite à troubadours enragés et autres joyeusetés transcendantes allégoriques (oui, ça ne veut rien dire mais je fais encore ce que je veux je te signale !)

Oui, toi, le chevelu dans le fond qui te demande si attacher tes cheveux cachera le fait qu’ils sont sales (mentez pas, on l’a tous fait 😀 ), j’ai une jolie histoire à te raconter. Et même que si t’es sage, t’auras deux trois liens pour ravir tes cages à miel et une sucette à la cerise (ok, j’ai menti pour la Chuppa Chups, manque de budget, la crise, etc.)

Bref, je diverge ! (verge) Mais on est ici pour un truc sérieux (oui, même toi, le chauve, qui est dégouté de pas se sentir concerné par la blague du dessus, t’inquiète ‘y en aura pour tout le monde loulou). (Note de Bernard-Henri Leviathan : Eh quoi! J’en ai rien à branler d’être chauve! Allez tous vous essuyer les fesses avec vos tignasses!)

Il y a beaucoup de paradoxes dans notre petite communauté musicale, des choses cohérentes et d’autres moins. Je suis là aujourd’hui pour te faire part d’une découverte qui va te mettre du baume au cœur et qui va réconcilier à la fois tes disques de Status quo, tes cornes australiennes et ton goût douteux pour le Jeans et les baskets blanches à languette.

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Se lancer cette galette, c’est s’offrir 39 minutes de voyage dans le temps, de coups de pied au cul, de blues endiablé, de riff à te décoller les pré-molaires (dédicace à mes amis dentistes, salut Lio!) et surtout une capacité immense à te foutre un smile dantesque pire que celui de la blondinette épileptique devant la dernière collection de chez Desigual.

Voilà un disque tout en puissance, ni trop long, ni trop court, qui t’emmène faire un tour dans l’anthologie du Rock’n’Roll, celui avec un grand « R » de Little Richard, en passant par notre regretté Stevie Ray Vaughan ou encore les énergiques Airbourne. (Note de Bernard-Henri Leviathan : si c’est avec un grand « R », c’est pas plutôt Rittle Richard, Rtevie Ray Raughan et Rirbourne? … Je dis ça comme ça, hein!)

Des mélodies, mon copain, tu vas en avoir dans la tête pendant toute la durée du set, aussi bien venant du morceau éponyme (oui, moi aussi je joue au Scrabble) que d’autres tubes comme « limbs of rock’n’roll ».

Si c’est un voyage dans le temps, cet album est aussi un putain de manuel du parfait Hard rocker. Distillant au fur et à mesure les aventures de mecs qui vivent leur passion, qui donnent tripes et couilles pour quelques minutes sur scène à partager leur rage avec leur public.

Ce sentiment d’être le «black Sheep» habituel va se transformer en véritable esprit de meute, guidé par nos quatre joyeux lurons : Adrien (Chant et Rythmique), Anthony (Lead et Choeurs), Sébastien (Bass & Choeurs) et Florian (drums) prêts à retourner vos enceintes et à y foutre le feu.

On ne voit pas le temps passer, on remue la tête consciencieusement sur des titres taillés pour le live, on pensera notamment à « She hides a big packet » ou encore « Dirty girls island ».

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Que dire du son ? Enregistré et mixé par Bertrand Charlet au « Hangar à Son », on retrouve un son fidèle à l’énergie délivré par le combo, une section rythmique en feu et carrée prête à soutenir le torrent infernal des leads de Mr Clay. L’ensemble est extrêmement cohérent et la production est à la hauteur des compositions. Ici pas de mensonges, pas de trucages, les gars sont là pour faire un Hard rock efficace, simple mais jamais simpliste et surtout à 200 % pour envoyer la sauce !

On notera que, bien qu’on ressente les influences australiennes du quatuor, on ne tombe jamais dans la bête copie et que l’identité du groupe transpire de toutes leurs prestations.

Sachant mêler compos mid tempo (« Hot Driver ») à des titres plus roots et énervés (« Rock your Life ») ainsi qu’à des univers même plus dansant « Limbs of Rock’n Roll », le parcours est réellement un sans-faute.

On se surprend à fredonner les refrains dès les premières écoutes et à avoir les riffs en tête plusieurs jours après. Bref vous l’avez compris, c’est le disque qu’il vous faut pour cet été, pour la voiture, pour la douche (j’ai dit que je faisais ce que je veux, merde ! Ok j’ai foutu de l’eau partout mais….)

Il est toujours difficile pour ce genre de groupe (comprendre ceux qui mettent des TKO en live en mode Lesnar tout colère après un test anti-dopage) de passer l’épreuve du premier album. Ici, pari réussi sur toute la ligne et le pire, c’est qu’on en redemande !!

Je vous encourage vivement (à bouger vos grosses fesses et) à aller vérifier tout ça par vous-même car les loustics seront le 3 Septembre au Mametz’vy Fest (avec Absolva et Crossfire, 62) et le 10 Septembre au Raismes Fest (59) ,

Et comme ils le disent si bien → ROCK YOUR LIFE !!!!!

Hunter pour LoC

 PS : Ok, pas de Chuppa Chups, m’enfin voilà du gras de bidoche à riff aiguisé, c’est tout pareil !!

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