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Label : Frontiers Records
Note : 10/10
Chaque annonce de la sortie d’un nouvel album de MR BIG équivaut pour moi à l’arrivée d’un messie pour les catholiques ou d’un Messi pour les footeux ! A la différence que pour moi, le mien, tient toujours ses promesses quoiqu’il arrive…
Eh bien, cette nouvelle livraison ne déroge pas à la règle ! Pas de doutes, on est bien en terrain connu, mais, et c’est là la force de ce groupe reconnaissable entre mille, on a jamais l’impression de déjà-vu, ou plutôt de déjà-entendu.
Ils savent se renouveler à chaque fois, mais Ô magie, dans la continuité.
Cette fois nos amis nous la jouent un brin seventies avec un album très rock, très brut… Certes, les acrobaties techniques sont beaucoup plus discrètes, et c’est plutôt le plaisir d’écrire et de composer des titres « Plug & Play », qui prévaut. L’album à un goût de reviens-y et grandit en vous au fur et à mesure des écoutes.
Le style général me rappelle en beaucoup de points celui du premier opus (1989), avec cette fraîcheur des premières fois, ce sentiment de liberté et de se libérer d’un carcan.
La recette est bonne et le plat délicieux, et on se régale de tous les morceaux sans exception, les hôtes savent recevoir et la cuisine préparée avec amour.
Si tous les ingrédients sont excellents, j’avoue avoir cependant un petit faible pour « Fragile » (lol) ! La part est faite belle aux mid-tempos, ici point d’ « Addicted To That Rush » ou de « Daddy, Brother, Lover, Little Boy », même si le rythme est résolument plus élevé que le reste sur « Gotta Love The Ride » et le fantastique « The Light Of Day », mais l’album ne souffre en aucune manière de ce fait.
On retrouve cependant des titres MR BIG en diable comme « Satisfied », le sublime « The Monster In Me » et son intro basse/guitare en double digne de la grande époque, ainsi que le très rock « I Forget To Breath » !
MR BIG nous raconte encore de bien belles histoires, et nous livre la recette du succès, un mélange savamment dosé d’ingrédients de haute qualité et de savoir-faire. MR BIG n’est pas gros, MR BIG est grand, un grand chef, auquel on délivre volontiers 10 étoiles !
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