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Note : R. General = 5 , Bernard-Henri Leviathan = 7 ; Note totale : 6/10
Bernard-Henri Leviathan : Tiens, un nouveau LORDI ! « Monstereophonic – Theaterror vs Demonarchy », voilà qui va être méga-chiant à retaper dans une chronique ! Je vais le refiler à R. General, peut-être que ça lui passera l’envie de bavarder à tout-va !
Quand je pense à LORDI, il y a toujours deux choses qui me viennent à l’esprit : le latex et le ciné porn-horror italo-hongrois des années 70…
R. General : Moi ça m’évoque en 1er mon pc qui me casse les burnes mais bon… Ceci dit maintenant que tu me causes de boulard, ça commence à m inspirer !
BHL : Te voilà déjà ? Non mais, c’est quand même incroyable tout ce qu’on peut faire avec le latex. Déjà, il a fallu un jour qu’un gars trouve un hévéa et qu’il ait l’idée de le saigner jusqu’aux cellules laticifères pour en extraire le cytoplasme, tout ça en en comprenant chaque mot. C’était un créatif le mec et on lui doit un sacré confort de vie.
Avant lui on dormait dans du foin. Ça faisait mal au dos et on ne pouvait pas dormir parce qu’on éternuait tout le temps…
R. G. : Sauf que là je t’arrête de suite mon canard bleu. Le foin quand t’es vraiment très con… bah tu peux en manger et là, double utilité! Et puis en ce moment avec la mode vegan, c’est très tendance! Du coup le foin, c’est bien!
BHL : Euh… OK…. Sinon, avant lui on était triste, on ne savait pas comment faire la fête…
Avant lui on ne pouvait pas avoir la peau douce et fraîche ou alors il fallait mettre de la Nivea…
Avant lui Fantomas se serait fait chopper tout de suite parce qu’on aurait reconnu Jean Marais… surtout s’il écrivait son nom sur le mur…
R. G. : Kwaaaaaaaaa?! Mais alors Fandor et Fantomas ne font qu’un?! Haaaaan moi qui m’étais posé la question pendant toutes ces années….
BHL : Avant lui, on ne pouvait pas sortir couvert… et franchement c’était pas un cadeau quand on vivait dans une région pluvieuse…
R. G. : Donc par extension tu remercies l’inventeur du K.Way? Cette capote géante qui en plus d’être moche te transformait instantanément en un truc informe et ridicule transpirant à grosses gouttes et finissant par être plus mouillé du dedans que du dehors…
BHL : Euh… non, moi je te parle du latex… Avant lui, on ne pouvait pas faire du camping ou alors on inventait un sac de couchage avec ce qu’on trouvait dans la forêt…
R. G. : T’as jamais essayé le sac de couchage en peau d’ours? Bon Ok, faut se maraver avec un ours et s’appeler Chuck Norris ou Rambo pour espérer gagner mais une fois que tu l’as… bah t’as grave chaud!
BHL : Avant lui on était obligé de faire semblant d’aller à la plage…
R. G. : Bonjour madame! Vous connaissez la blague du mérou à qui il faut pas tendre la raie?! Non?! Bah faut pas le gonfler de trop parce qu’au bout d’un moment il se tend et la peau de mérou pète… Comment ça elle est nulle?! Pffff….
BHL : …
Bon, je sais que c’est un petit rôle mais, tout de même, y a pas moyen de me trouver quelqu’un de mieux là ?!
Avant lui donc, Blackdog ne pouvait pas changer de photo de profil le dimanche matin…
R. G. : Qu’est ce qu’il est bonnasse ce Blackdog!
BHL : Avant lui, c’était pas le pied car n’existaient pas encore les petites chaussettes qui protègent des mycoses…. Bon, c’est pas encore au point côté taille mais tout de même…
R. G. : Moi j aime bien quand Lemmy cause…
BHL : Et surtout, sans lui, je suis sûr que LORDI ressemblerait à ça :
BHL : Quant au ciné porn-horror italo-hongrois des années 70, c’est un peu ton rayon ça, RG ? Vas-y maintenant, lâche-toi ! Parle-nous un peu de ta collec’ !
R. G. : Mon petit BHL en sucre, sache que je suis devant « Texas Vibrator Massacre » et que te répondre m’oblige à mettre en pause ce chef d’oeuvre qui, soit, n’est pas italo-hongrois mais qui constitue quand même une petite pépite du porn horror! En fait, je dirais plutôt que LORDI c’est kiff kiff que de mater un Ron Jeremy ou un Christophe Clark: tu te tapes la même soupe du début à la fin! AAAAH les walps et la stachmou de ce vieux Ronnie, tout un poème parfois éclipsé par Cricri et son merveilleux accent montpelliérain: « T’y aimes quang je te chignole, heing cochonne!!!! » Alors oui, LORDI, t’enlèves l’accent du sud et, les poils, tu les voient pas parce que justement ils sont sous le latex de leurs costards mais pour le reste… bah ils innovent pas eux non plus! Auraient-ils été traumatisés par le concert où leur playback a merdé? C’est peut être ça… Ils se sont dits: « On va pas se faire chier à faire des trucs novateurs alors qu’on joue pas vraiment en live… faut pas déconner les mecs! …. »
Quand je me fade cet album (3 fois d’affilée pour essayer d’y trouver un quelconque attrait), je me dis qu’une fois de plus il n’y a pas de quoi s’affoler la pantoufle, parce que même si c’est bien fait (si, si quand même! ), j’ai beau essayer… bah j’y arrive pas! C’est aussi plat que les nichons de Katsuni avant qu’elle se les fasse gonfler à l’hélium et ça m’inspire autant qu’une partie de ça va, ça vient tournée par Jacquie et Michel qui, au passage, ont tout piqué à Laeticia…. Alors tu sais quoi? Bah je préfère la B.O de « Chattes Magnifiques »! Voila! C’est dit!
BHL : Rho, je te trouve tout de même un peu sévère. C’est sûr, LORDI ne nous pond pas l’album du siècle, on retrouve toujours cette image sexy d’un GWAR en compensées, heureux dans les bras d’ABBA. Mais cette fois-ci on peut admettre que la bande de vilains a sorti quelque chose d’un niveau un peu au dessus de ses précédentes productions, et a tenté de mettre un peu plus de relief dans ses ébats, les riffs de « Hug You Hardcore » et « Sick Flick » en font deux exemples assez représentatifs. Même si ce n’est pas la panacée, il y a quelque chose de tout de même étonnant dans cet album. C’est du 2 en 1. « Theaterror » d’un côté, « Demonarchy » de l’autre. Tu avoueras que le concept est assez rigolo. Sept chansons qui donnent dans le LORDI assez classique d’une part, sept chansons qui racontent une histoire entre des personnages en plastique tirés des meilleurs nanars horrifiques d’autre part. Au final, j’aime assez cette deuxième partie, moi. On y retrouve un peu de cette bestialité évoquée tout à l’heure (« Heaven Sent Hell On Earth » aux intonations ICED EARTH) et surtout plus de théâtre qui fait peur (« And The Zombie Says » avec un Mr Lordi se lâchant enfin vocalement).
En fait, à quelques détails près, ils auraient pu sortir 2 EPs et se passer éventuellement du premier… Certes, c’est une conclusion balancée un peu à la hâte mais je ne voudrais pas que tu trouves encore un espace pour placer une de tes vannes pourries !