[Chronique] LAST IN LINE – Heavy Crown (2016)

Wicasa Wakan
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Label : Frontiers Music SRL

Pour être honnête, je ne pensais jamais réentendre jouer ensemble un jour le noyau dur des musiciens d’origine de feu DIO… Ce fut donc une énorme surprise pour moi lorsque Vivian Campbell annonça que le trio infernal dévoué au « Malocchio » (\m/) remettait le couvert, ou plutôt le trident !

Vivian Campbell avait prévenu, il ne faudrait cependant pas s’attendre à ce que le préposé aux hurlements soit un bête clone de Ronnie James Dio ! Force est de constater que l’Irlandais à la Les Paul noire aura tenu parole. Et alors ? Et alors ??? Zorro est arrivé…! Non, je déconne !!! Mais alors, quel intrépide au cœur pur a-t-il eu assez de courage pour enfiler les bottes de géant du nain à la voix d’or ? Andrew Freeman, plus connu pour avoir jouer les intérimaires dans LYNCH MOB et THE OFFSPRING, relève le défi, et haut la main ! Le néo chevalier impose brillamment son style et son timbre, sans jamais singer le maître, mais en respectant tout de même l’esprit de son aîné. Bien aidé en cela, il est vrai, par ses acolytes qui ne sont pas tombés dans le piège de la crétine resucée de leurs faits d’arme d’antan… Et bien que l’on soit dans la suite logique de ce qui fit leur succès, ils ont su insuffler un vent de modernité dans leur glorieux héritage sans en dénaturer l’essence. On oscille ainsi entre l’atmosphère de « Holy Diver » (le lourdingue « Devil In Me » qui ouvre magnifiquement l’album, le speed « Martyr », « Burn This House Down »), de « The Last In Line » (l’envoûtant « Starmaker », « Blame It On Me », l’enlevé « Already Dead » et surtout l’excellent « The Sickness ») et des titres plus personnels et plus modernes (« I am Revolution », le sublime « Curse The Day » et le rampant « Heavy Crown ») et même une étonnante incursion dans l’univers BLACK SABBATH époque Dio avec « Orange Glow » !

Certes la couronne pouvait sembler lourde à porter de prime abord, mais il est clair que nous avons affaire ici à des musiciens au fait de leur affaire et que si l’on redoutait comme souvent dans ce genre d’entreprise un gadin monumental ou du prémâché refourgué d’occase, ce n’est absolument pas le cas avec LAST IN LINE
Vivian Campbell d’ordinaire si discret dans DEF LEPPARD nous prouve qu’il est en grande forme guitaristique et il est plus que probable que ses ennuis de santé désormais derrière lui (c’est tout le mal qu’on lui souhaite) l’auront galvanisé… La section rythmique n’est pas en reste, c’est assurément toujours une référence du style, et la signature sonore du duo, marquée pas la lourdeur pachydermique de la patte de Vinnie Appice et le son de basse tendu comme une arbalète, métallique et compressé de Jimmy Bain font merveille ! Jimmy Bain (RIP)…, c’est sûrement le seul regret que l’on aura à la suite de cet album, le pauvre n’aura guère eu le temps de savourer ce retour inespéré avec ses amis, et de venir nous présenter sur scène le fruit de leurs retrouvailles.
Mais nul doute qu’il a retrouvé Ronnie et Cozy, et qu’ils font désormais trembler les bases des arcs-en-ciel !

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1 commentaire sur “[Chronique] LAST IN LINE – Heavy Crown (2016)”

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