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Cette année 2019 commence décidément sur les chapeaux de roues. Après m’être délecté des albums de SOEN(prog metal) et BEWITCHER (Speed metal de l’enfer), voilà que je reçois une petite bombe de Power qui vient m’emporter vers de nouvelles aventures spatiales et épiques.
Les vétérans d’Iron Savior nous ont gratifié pour ce début d’année d’une nouvelle offrande de qualité via le label AFM Records. Au programme 10 titres et une reprise en bonus pour nous montrer que le combo d’Hamburg est toujours d’attaque et prêt à squatter vos platines.
Malgré la pochette un peu plus Dark que d’habitude, le groupe reprend ses vielles habitudes et fait preuve dans ce 12ème album de toute la mélodicité et du talent old school qu’on lui connait.
Le titre « Roaring Thunder » choisi comme premier single en est un bon exemple, le style n’évolue pas énormément par rapport à ses prédécesseurs mais pourquoi changer une formule qui marche ?
Les titres s’enchainent facilement et avec cohésion, les mélodies omniprésentes restent plutôt bien à l’oreille et il n’y a pas de remplissage excessif.
Le Power a généralement tendance à tourner vite en rond mais ce n’est pas le cas ici, l’écoute peut se faire d’une traite sans être trop redondante. L’incorporation de claviers (« Sinner or Saint ») ou d’éléments plus narratifs (« Eternal Quest ») font que l’ensemble constitue un « tout » très digeste et sait garder l’intérêt de l’auditeur.
Mention spéciale au titre « Until we Meet Again », titre plus calme de l’album qui a une structure un peu plus progressive et qui montre, si besoin était, qu’Iron Savior sait toujours aussi bien faire monter la sauce.
Disons le clairement, Piet Sielck est encore une fois un atout majeur pour le groupe, sa voix et ses riffs sont toujours aussi impressionnants et tire vraiment le groupe vers le haut.
La précision quasi chirurgicale de Patrick Klose sert également beaucoup à l’immersion et on comprend difficilement pourquoi ce groupe ne bénéficie pas de plus de crédit sur les scènes internationales.
Les allemands d’Iron Savior ont leur propre style depuis 96-97 et ne comptent par revenir sur leur identité et ils ont bien raison. Après plus d’une dizaine d’albums, le groupe démontre qu’il est toujours aussi pertinent et efficace et arrive encore une fois à proposer un disque de plus de 50 minutes sans avoir le sentiment de devoir forcer ou d’être à court d’idées.
Alors certes ça ne réinvente pas la roue mais ce « Killed or Get Killed » est loin d’être leur chant du cygne et on souhaite encore de nombreux albums et tournées à ces trop souvent sous estimés sauveurs de Fer .
Je vous laisse avec le single en mode Hymne de Stade « Stand Up and Fight » qui reste bien dans la tête.
Cheers