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Label : Gain/Sony Music
Note : 9,5/10
Comme évoqué précédemment dans ma chro de NIGHTRANGER, il y a actuellement et principalement en provenance des pays scandinaves, mais pas que, une résurgence du Hard FM et du Hair Metal… Nous voyons ainsi fleurir régulièrement les héritiers des Bon Jovi, Journey, Warrant, Winger, Slaughter et consorts, dans des groupes comme Santa Cruz et….. H.e.a.t., qui nous intéresse aujourd’hui !
Voilà un groupe qui a la particularité d’abriter en son sein un gagnant de Swedish Idol, Erik Grönwall étant venu remplacer Kenny Leckremo, chanteur original de la formation. Comme quoi parfois, il peut sortir quelque chose de bon de ces concours à la n(v)oix !
« Tearing Down The Walls » est donc le deuxième album avec Erik, et le quatrième du combo.
Je vois déjà la moue grimaçante de certains, pensant à une énième mièvre resucée d’un genre où l’on peut facilement tomber dans le pathos et le mauvais goût, mais, et c’est là la force de nos jeunes Vikings, nos Suédois sont visiblement assez intelligents pour ne pas tomber dans ce genre de piège…
Certes, ici on fait du Hard bien FM et très mélodique, mais on ne néglige pas la puissance et la hargne ! Le chant est plutôt rentre-dedans, sans compromis, voir même relativement agressif sur certains titres (« Point Of No Return », « Inferno »), dans le bon sens du terme. Les claviers sont présents mais ne viennent pas bouffer dans la gamelle des guitares, tout le monde fait bon ménage et rame dans le même sens et le drakkar file droit vers sa cible, ouf ! La prod’, bien ancrée dans notre époque contribue aussi à la puissance de la horde. Pas mal de hits potentiels sur cette excellente galette, comme « Mannequin Show » ou « Tearing Down The Walls » et « Ennemy In Me » qui ne dépareilleraient pas en haut des charts…
Bref, vous l’aurez compris, ici on fait partie des gentils, mais pas que, car on sait se faire respecter (les origines vikings peut-être ?), nous sommes en présence de Hard mélodique haut de gamme plus proche de la haute couture à la Jean-Paul Gauthier, que du prêt-à-porter de Prisunic !
H.e.a.t. nous donne la fièvre (du samedi soir), on a envie de taper du pied et de faire la fête avec les potes, et nous galvanise des pieds à la tête !
Vivement la suite, car on en redemande !
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