L’Italie n’est pas le premier pays qui vient à l’esprit quand on parle de Death Metal…en effet, on pense plutôt à RHAPSODY OF FIRE ou LACUNA COIL, mais ce pays possède une très bonne scène Extreme avec notamment NATRON, qui n’a rien sorti depuis 2014, HOUR OF PENANCE et…FLESHGOD APOCALYPSE ! Formé en 2007, le groupe se compose de Francesco PAOLI , vocaux et basse, Francesco FERRINI, piano et orchestrations, Veronica BORDACCHINI, au chant féminin, Fabio BARTOLETTI, aux guitares, et  Eugene RYABCHENKO à la batterie. « Opera » est leur sixième album qui succède à « Veleno » sorti en 2019.

« Opera » comprend dix titres, dont une intro et une outro pour une durée de 43.20 minutes. Ce disque est assez spécial dans la discographie du groupe car c’est un album concept qui relate le « retour « à la vie normale pour Francesco PAOLI suite à un grave accident d’escalade, avec ses doutes et interrogations. Dans le livret, les textes sont écrits sous forme de dialogues entre Francesco et Veronica. Musicalement, si vous connaissez déjà le groupe, vous ne serez pas trop dépaysés, FLESHGOD APOCALYPSE continuant dans le brutal death symphonique qui leur va si bien!

Grosse nouveauté, la chanteuse Veronica BORDACCHINI a pris la place du démissionnaire Paolo ROSSI qui était à la basse et au chant clair! Celle ci nous fera découvrir sa palette vocale, passant d’un chant lyrique à un chant clair et mélodique sans difficulté. Les orchestrations de Francesco FERRINI sont toujours bien présentes, mais savent s’effacer de temps en temps. Eugene RYABCHENKO est impressionnant derrière ses fûts, alternant blast beats dévastateurs et passages en double grosse caisse meurtriers.

L’introduction « Ode To Art (De Sepolcri) est assez calme avec Veronica dans son registre lyrique habituel accompagnée de piano et d’instruments classiques, avant que déboule « I Can Never Die » avec ses blast beats. le refrain surprends à la première écoute avec le chant clair de Veronica, mais il reste en tête.

N’ayez crainte, malgré le chant féminin, le groupe n’est pas devenu un clone de NIGHTWISH ou autre WITHIN TEPTATION, heureusement, j’en suis le premier rassuré. FLESHGOD APOCALYPSE. continue de nous proposer des titres dévastateurs comme « Pendulum », « Bloodclock » ou « Morphine Waltz », mais certains titres sont plus mélodiques, notamment « Matricide » avec ce dialogue entre les deux voix et « Till Death Do Us Part » sur lequel Veronica se taille la part du lion. L’album se termine par l’outro « Opera » entièrement jouée au piano, comme un générique de fin.

Avec « Opera », FLESHGOD APOCALYPSE surpasse largement « Veleno » et nous propose l’un de ses meilleurs albums! Il est bien parti pour finir dans mon top de cette année….

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