[Chronique] EVERY TIME I DIE – From Parts Unknown

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Pour ceux qui ne connaissent pas, EVERY TIME I DIE (ETID) n’est pas un groupe de cubitus qui vient de débarquer.
Ce groupe new-yorkais a été formé en 1998 par les frères Buckley (Keith au chant et Jordan à la guitare) et Andrew Williams (guitare).
Les autres membres sont aussi variables que la météo de mi-saison mais c’est sans grande importance car clairement ces trois individus constituent le noyau stable de composition du groupe.

Concrètement le groupe officie dans un style metalcore/mathcore prédominant. Vous me direz « putain, encore des Dillinger de second rang » mais ce serait un peu trop vite classer le sujet.
S’il est vrai qu’il ne peut pas renier la famille, ETID se repose sur des bases rythmiques punk solides et recours à de nombreuses influences de metal sudiste/stoner, entre autres, qu’il utilise assez efficacement sur ses parties mélodiques.
Le travail vocal est probablement ce qui rapprochera le plus de Dillinger du fait de ce timbre assez typique du genre.
Pourtant Keith ne refusera pas d’utiliser sa voix non contrainte à de nombreuses reprises.
Je parle de voix non contrainte pour ne pas parler de voix claire car c’est ici efficace et justifié et loin des putasseries stéréotypées du genre.

C’est le septième album du groupe, le premier datant de 2001, nous avons donc confirmation que ces gars ont suffisamment d’inspiration pour faire avancer le bateau.

Leurs labels sont pour le coup un gage de qualité (ce n’est plus si souvent le cas) puisqu’ils ont commencé chez Ferret Music.

C’est quoi ce label me demanderont les enfants de la grande distribution ! Et bien c’est un vrai label avec sa fibre indépendante qui produit ce en quoi il croit musicalement et non ce qu’il pense exclusivement vendable.
Dans son catalogue généraliste mais, soyons honnêtes, massivement « core» on aura vu passer des groupes comme CARNIFLEX, KILLSWITCH ENGAGE, IN FLAMES ou encore MADBALL.
Vous ne connaissez aucune de ces références ? Je vous le confirme, c’est bien un défaut de culture de votre part.

Aujourd’hui, ils sont signés chez Epitaph records.
C’est quoi ce label me demanderont les enfants de la grande distribution et bien c’est un vrai label créé par le guitariste de BAD RELIGION qui héberge dans son catalogue, outre BAD RELIGION des groupes comme ARCHITECTS ou CONVERGE.
Vous ne connaissez aucune de ces références ? Je vous le confirme, c’est bien toujours un défaut de culture de votre part.

Avec ces éléments on peut apprécier cet album comme une bonne réussite, on y trouve un style qui ne quitte aucun des titres mais chacun d’entre eux proposent suffisamment d’éléments mélodiques distincts pour que l’on puisse les identifier (oui, j’en ai marre de ces albums de musique d’ascenseur atomique dont l’écoute pourrait commencer à n’importe quel moment de l’album et où l’erreur d’une lecture en boucle vous condamne à la routine et l’ennui éternel).

Cet album reste assez agressif et sombre (fans des BEACH BOYS et autres THE OFFSPRING, passez votre chemin) et s’avère agréablement expérimental en plus de sa mélodicité évoquée

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