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C’est avec grand plaisir que je chronique ce quatrième album d’une de nos fiertés nationales. Les Marseillais présentent comme à l’accoutumé un metal qui joue sur des ambiances mi effrayantes mi fantastiques. Comme pour ses précédents albums le groupe continue sa route sans toutefois faire de la redite. Cet album est puissant au niveau de la batterie. Les voix aussi bien claires que growlées ou susurrées sont efficacement utilisées et bien reparties. De cet album il se dégage une ambiance mystique nouvelle qui donne le petit quelque chose en plus qui fait qu’on retourne écouter un album avec toujours la même sensation d’avoir peur d’avoir raté quelque chose!
Cet album est fait pour séduire un public des années 90 qui est son public d’origine, les ambiances black ne sont pas sans faire penser aux mythiques premiers albums de Cradle Of filth par exemple ou à la vague electrometal qui a suivi. On ne pourra pas qualifier cet album de moderne mais il est néanmoins cohérent avec la progression et l’histoire du groupe.La grande nouveauté réside dans l intervention de passages électroniques conséquents qui sont tout à fait en adéquation avec le reste et donnent une dimension nouvelle à ETHS. On notera les participations de Sarah Layssac (ARKAN) et de Dirk Verbeuren (SOILWORK) qui assure toutes les parties de batterie ainsi que de Björn « Speed » Strid sur un titre.
Par le biais du précédent EP « Ex Umbra In Solem », ETHS intronisait et légitimait l’arrivée de Rachel, aujourd’hui il développe une nouvelle dimension avec elle.
C’est donc pour moi un album qui reste très réussi et qui n a pas fini de tourner sur ma platine, oui , il existe aussi en vinyle!