[Chronique] EGO MISS BLINDED – A View

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Vous ne connaissez pas encore EGO MISS BLINDED, c’est somme toute normal mais ça devrait changer assez rapidement.

Fondé sur l’idée de Jaff, guitariste et compositeur principal et Phil au chant et à la guitare en 2013, ils recherchent des musiciens confirmés pour un projet bien défini et à mon sens assez intelligent, j’y reviendrais.

Confirmés effectivement car si Jaff et Phil ne sont pas immédiatement connus du public, ils le sont passablement dans le milieu de par Iceland dont vient Phil mais aussi par leur travail en studio… (On verra pour la liste en interview plus tard si vous le voulez bien, notez tout de même que vous n’avez pas le choix).

Bref, ils sont rapidement rejoints par Shag à la basse, ex membre entre autre de ZUUL FX et surtout actuel de TEMPLE OF SILENCE, vous ne voyez pas ? Il n’est pas trop tard, lisez Lords of chaos webzine, le webzine qui vous parle de la scène Metal française !

Un premier batteur les complète avant que KEUJ ne vienne prendre la place aux fûts, c’est dans cette configuration que je les ai rencontrés pour ma part.

Une grande partie de l’intérêt concernant EGO est lié à sa prestation live, je les ai en effet rencontrés en les programmant sur une date parisienne suite à la proposition d’une amie manageuse, Véronique pour ne pas la nommer, sur confiance et je n’ai effectivement pas regretté mon choix.
Set carré, musiciens pros et extrêmement sympathiques le tout sans se prendre pour la star de demain, le bonheur de l’organisateur.

Quelques semaines plus tard ils sortaient officiellement leur premier EP «  A VIEW » que j’avais donc découvert en live et il m’apparait aujourd’hui assez pertinent de vous le présenter.

Plutôt généreux ce premier EP puisqu’il contient huit titres d’une durée assez supérieure à celle du Grindcore.
Et pour cause EGO MISS BLINDED se place sur un segment principalement Rock mais incorporant des éléments qu’en fonction des personnes nous qualifieront comme à la limite du Metal ou correspondant à des bases de ce que l’on pouvait trouver dans les premières racines Heavy ou simplement dans ce que l’on nommait le HARD-ROCK.

Pourquoi principalement ROCK ? Car les titres sont développés sur une vraie construction mélodique et de texte et que se contenter de juger EGO sur une rapide écoute des trente premières secondes de chaque titre vous ferait simplement passer à côté de tout.
C’est d’ailleurs bien pour ça qu’il est intéressant de le chroniquer.

Parmi ces huit titres que je ne vais pas tous détailler, pourtant il y aurait des choses à décortiquer pour tous, vous trouverez « The road to the west » un morceau représentatif (nota : que je n’aurais néanmoins, personnellement, pas utilisé pour ouvrir l’EP) où après une minute de rock relativement convenu vous êtes surpris par une approche instrumentale beaucoup plus construite et qui va changer jusqu’à la fin la tournure du morceau, je ne boude pas du tout l’instrumental de fin.

« The sun of my existance » utilise globalement la même recette avec un peu moins de convention, et c’est à partir de ce troisième titre que le produit devient des plus attractifs.
Attractif car en trois titres qui demanderont probablement plusieurs écoutes pour que vous vous rendiez compte de leur intérêt tant la mélodie pourrait vous passer sur faire la qualité du détail, tel un discret sweeping sur « The road to the west ».

Pour la suite, je ferai mention de « Lost » qui est tout sauf lost tant les accords utilisés font références à beaucoup de choses, non pas nécessairement des groupes ou des titres mais à des pattes de musiciens. Je pense volontiers certains moments à des musiciens initialement de session comme ceux de « The strange sensation » qui entourent habituellement Robert Plant (tu ne sais pas qui c’est, va te pendre, c’est le plus simple) mais on peut aussi penser sur certains accords à un certain Billy Gibbons (tu ne sais pas qui c’est, va te pendre, c’est le plus simple).
Encore une fois, c’est quelque chose qui me parle car cet EP est en quelque sorte une chronique du Rock sous forme musicale, du ROCK au sens noble et non péjoratif du « J’ai essayé de faire du Metal mais j’étais pas assez bon, j’ai fait du Rock ».
« Summer breath » aussi vous balancera pas mal de lourd sans que vous le voyez venir.
« Time to sleep », court morceau en voix de tête qui pourrait même tirer une larme à un inconditionnel de BENIGHTED me permet entre deux kleenex d’aborder deux autres points de cet EP.

Tout d’abord la variété des choses «  touchées » par le groupe qui, s’il devrait à mon avis retravailler un peu l’équilibre de sa setlist, utilise malgré tout fort bien cet EP pour nous montrer ses possibilités.

Ensuite la qualité du produit, je suis très sensible au mix, à la fois percutant, pertinent et qui garde le naturel des sons, des petits défauts de voix, qui font que les choses sonnent vraies.

Concernant le format choisi, vous pouvez trouver cet EP en streaming, téléchargement mais aussi auprès du groupe en clé USB format carte de crédit, bonne initiative, vous aurez le son sous tous les formats (WAV, MP3…) mais aussi le clip, la bio… et une clé USB bien pratique.

Concluons donc, cet EP, je le sais, va être très prochainement suivi d’un autre, voire d’un album, que j’attends de pied ferme et sur lequel je ne laisse aucun droit à l’erreur à EGO MISS BLINDED.

Fans de Dave Grohl, Sammy Haggar (…) ça devrait vous parler.

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