[Chronique] ECLIPSE – Monumentum

Wicasa Wakan
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Label : Frontiers Music SRL

MONUMENTUM, ou moment monumental, ou monumental moment, ou…, enfin, voilà qui sied à merveille à cette nouvelle livraison d’ECLIPSE, un des leaders de l’avant-garde suédoise de la NWOSHM !

Emmené par le boulimique Erik Martensson, dont l’hyperactivité va finir par générer une pandémie de burn-out chez les chroniqueurs les plus chevronnés, et revampé par l’arrivée de Philip Crusner aux drums, nos amis de la brigade du stupre, experts en débauche décibellique, ont su trouver les ressources (ou un bon fournisseur de viagra…), pour nous la mettre façon Vlad Teppes !!!

En même temps, quoi de mieux que quatre garçons dans le vent poussant leur drakkar, pour se faire tailler en pièces ?… Et le vent, ils l’ont en poupe ! A chaque nouvel album, ECLIPSE se permet le luxe de remonter la barre d’un cran, si bien qu’à chaque fois on se dit : « Vivement le prochain ! ».
Mais en attendant le suivant, penchons-nous déjà sur cette petite perle… « Vertigo » ouvre le bal et annonce la couleur : ça va nous donner le vertige… et comment ! Un riff imparable à vous plomber les gencives et un refrain genre implant cérébral… « Never Look Back » suit le même chemin, alors que « Killing Me » reste aussi efficace tout en calmant le jeu, histoire qu’on ne finisse pas sur les genoux… « The Downfall Of Eden » poursuit avec brio, avant de laisser place à la sublime ballade « Hurt » qui n’hésite pas à sortir des sentiers battus du genre avec bonheur. Le classique mais rageur « Jaded » nous plonge en plein classic Hard Rock, tandis que « Born To Lead » et son riff à la Whitesnake – 1987/Ozzy – Bark At The Moon à vous décoller la moumoute, et son refrain qui nous annonce que l’on ferait mieux de courir, nous fait relever la tête en mode uppercut – Ouch, ça pique ! Le tranchant comme du verre « For Better Or For Worse » est vraiment better que worse, et « No Way Back » nous confirme qu’effectivement on n’en reviendra pas… « Night Comes Crawling » et son intro anxiogène enfonce le clou définitivement avant de terminer l’album sur ce qui est pour moi l’une des pièces maîtresses de cet album et sûrement un des titres les plus originaux du répertoire du groupe, « Black Rain » ! Après une intro planante, « Black Rain » enfonce des pieux et nous enfume avec son atmosphère lourdingue qui nous rappelle les vapeurs du film « Blade Runner »…

Inutile de préciser que l’ensemble est exécuté de main de maître par des musiciens hors pairs au faîte de leur virtuosité, et que la production d’Erik Martensson est monumentale… Que dire de plus devant tant de maîtrise des instruments et de l’écriture musicale, ici point de remplissage, ça envoie du début à la fin ! No fillers, all rockers!!!

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