[Chronique] AXECUTER – Metal Is Invincible

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Note : 8.5/10

Aujourd’hui, je vous propose un voyage dans le temps, en Dolorean version Doc Brown!!! En effet, les brésiliens d’AXECUTER pratiquent un Heavy/Speed Metal assaisonné de Thrash version début des années 80.

Ressortons les jeans serrés, les Americanas Adidas et la veste à patch (c’est bon, j’en ai une)!!!

Une petite présentation s’impose: AXECUTER est un trio composé de DANMENTED (chant/guitare), BAPHOMETAL (batterie) et T.BASSTARD (basse). Formé en 2010 à Curitiba, au Brésil, le trio nous livre son premier album, après une démo cassette (« Bangers Prevail », en 2011), et un Ep (« Innocence is our Excuse » en 2012).

Au programme de « Metal is Invincible », 9 titres très bien fichus avec une prod’ bien Old School, mais pas brouillonne et une reprise de MANILLA ROAD, groupe culte des 80’s !!!

L’album débute sur le titre éponyme « Metal is Invincible », au tempo bien speed, avec une voix rauque sans cris aigus qui colle parfaitement au titre. La production est assez nette pour discerner tous les instruments, c’est un très bon titre d’ouverture.

« Too Heavy to Load » arrive en second avec des riffs et un tempo me rappelant BEWITCHED, le groupe suédois, avec son mix de Heavy/Speed et ce chant rauque. Le solo est cout et efficace, comme j’aime!!!

« Feed the Beast », le titre suivant passe à un tempo Heavy pas désagréable après les deux premiers titres bien speed!!! Pas le meilleur titre selon moi, mais simple et efficace, avec des textes bien clichesques, mais bon, c’est complètement assumé!!!

Viens ensuite « No Good No Evil (Worship Metal) », pour moi le meilleur titre de l’album!!! Ce coup ci, ça repart sur un tempo Speed avec une double grosse caisse à la « Overkill » de MOTORHEAD bien sympa. Le titre est agrémenté de choeurs bien puissants, façon Heavy Metal!!! C’est simple, quand j’ai écouté celle-là, je me la suis repassée plusieurs fois. C’est dire si j’ai bien aimé!!! Je vais éviter le décorticage de l’album en soulignant les points qui m’on marqués.

Il y a aussi un titre instrumental: « Destructive Blitzkrieg » qui est bien construit sans être hyper technique. Il y a aussi « The Fire of Krakatoa » qui est un titre un peu différent du reste, plus épique, débutant sur une nappe de clavier puis un arpège en son clair avant de continuer sur un tempo qui varie de Speed à Heavy. Un titre bien fichu qui apporte un peu de diversité à un album plutôt porté sur les tempi rapides.

Enfin, la reprise de MANILLA ROAD reprend un tempo speed pour finir l’album.

Je finirais en soulignant le très bon travail des musiciens avec une mise en place impeccable et des soli pas trop extravagants, genre MALMSTEEN & co, sans oublier cette sensation très agréable de « remonter dans le temps » à l’époque où le Metal n’était pas si cloisonné en sous-genres !!!

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