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Si 2017 m’a bien apporté une révélation, c’est bien l’album des lituaniens d’Au Dessus. Et oui, contrairement à la consonance francophone qu’y s’en dégage, ce mystérieux quatuor nous vient bien des rives gelées de la Mer Baltique et le moins que l’on puisse dire, c’est que ça se sent.
Cet album est, à mon sens, à percevoir comme un tout, pratiquement un concept global si bien que même le groupe l’a découpé en 7 morceaux qui n’ont pas de titres si ce n’est une numérotation de VI à XII.
Il se dégage de cet opus une aura presque mystique servie par une production sans faille dégageant un véritable sentiment de progression aussi bien dans son ambiance que dans les racines de ses compositions.
L’ambiance, parlons-en. Cet « End of Chapter » nous propose un véritable voyage au cœur des émotions les plus extrêmes de l’être humain. Tantôt visitant le blizzard glacé de la haine pour déboucher ensuite sur les ténèbres vénéneuses de la colère, tout ici est sujet à l’interprétation et surtout à l’introspection.
J’ai eu en effet, au fil de mes écoutes, le sentiment que cet album était un véritable passage initiatique personnel qui me faisait découvrir de nouvelles choses à chaque fois, aussi bien sur moi que sur ma vie. Cet album, je l’ai senti comme un véritable miroir, du genre qui vous met à nu que vous le vouliez ou non.
Laissez lui une chance mes amis, branchez votre casque, montez le volume et soyez prêts à vous regarder en face, sans artifices, juste vous, et vous vous surprendrez à partir dans vos pensées, à voyager dans les méandres reculées de votre existence et à trouver des réponses ou bien encore plus de questions.
Loin du cliché post-black dont on les affuble parfois, je trouve qu’Au Dessus est bien loin d’être un énième groupe à capuche surfant sur la hype ambiante du black intello qui se veut subversif.
Ici tout est pensé, calibré, millimétré pour toucher l’auditeur et pour l’emmener dans cette transe si particulière qu’est la quête de vérité. Chacun y verra la sienne, chacun trouvera une issue différente à l’écoute de ce disque mais ce dont je suis sûr, c est que ce périple ne laissera personne indemne.
Peu importe les étiquettes, peu importe même le nom de ses acteurs principaux, Au dessus à réussi le tour de force de devenir une entité bien supérieure à toutes ces considérations en seulement deux sortie (un EP en 2105 et cet album) et je ne sais que penser du futur.
Du mien ?
Et si tout était lié ?
Allez y…
essayez moi,
si vous l’osez…
Hunter pour LoC