[Chronique] ATROCIA – Dystopia The Machine Murders

Rating:

atrocia-album Facebook

La scène extrême française underground regorge de groupes prometteurs, la preuve avec ATROCIA de St Nazaire (44) et son deuxième album, « Dystopia – The Machine Murders ».

Le groupe s’est formé en 2003, il se compose de Pierre à la batterie, Arnaud à la basse, Julien à la guitare et au chant et Cyril à la guitare, et possédait déjà 3 démos et un album (« Inward Chaos », 2012).

Comme son nom l’indique, le groupe fait du Death Metal relativement proche de la scène américaine. SUFFOCATION ou CANNIBAL CORPSE sont quelques influences, sans pour autant faire du plagiat.

La production faite « maison » est très bonne, on entend tous les instruments, basse comprise (chose rare pour être soulignée)! Les huit titres de l’album ne manquent pas de changements de tempo. En effet, les blast beats succèdent à des rythmiques plus lourdes ou parfois plus Thrash.

Le groupe fait preuve d’un très bon niveau technique et le chant de Julien est guttural à souhait, dans la lignée de Glenn Benton. Les soli remplissent bien leur rôle sans trop en faire et on retrouve par-ci, par-là des samples assez brefs.

C’est un album très agréable à écouter, en effet, il n’est pas linéaire et l’efficacité inhérente au style est bel et bien là.

Pour conclure, je dirai que cet album s’adresse aux amateurs de Death Metal old school, voire de Brutal Death, qui sont à la recherche de jeunes formations prometteuses et méritantes.

Share This:

2 commentaires sur “[Chronique] ATROCIA – Dystopia The Machine Murders”

  1. Saloperie, c’est pas une chronique ça!!!!! A quoi ça sert qu’on envoie des albums pour que la chronique soit torchee comme un cul de vieille. Mais fuck!!!

  2. Le problème avec les albums de brutal death, c’est qu’il est difficile d’y trouver la moindre once d’originalité, et cela depuis 20 ans ! Alors d’accord la production est solide comme un roc, ok il y a des samples aérant l’opus comme un déo les aisselles, et puis les élans des guitares sont parfois intéressants. Mais chaque nouvelle cargaison du genre ressemble à la précédente, un peu « plus », un peu « moins ». On a envie de parler de Benton forcément, mais surtout parce qu’il faut bien meubler, de dire que ça « poutre sévère », que ça défonce grave et sans vaseline. Mouais. Sauf que cela fait longtemps personnellement que je n’ai pas entendu un album du genre qui m’aura foutu la trique sans renfort de viagra. Alors là, ok, j’aurai pas besoin de la boîte entière, mais bon sang, pourquoi ça file si peu de frissons, pourquoi mes tripes ne se nouent pas et pourquoi ça me fait autant d’effet qu’une musique d’ascenseur ? Le genre est mort tant les voix se ressemblent, les accords se noient dans un océan de « mille fois entendu ». Beurg burp beurg beeeuuuuuuuurggggg. Perso, je trouve le disque sympa. Mais pas plus pas moins qu’un autre parmi le millier qui sort chaque année tant le genre tourne en rond et ne propose pas la moindre foutue innovation. Je vais me refaire un ancien Nile, un Suffocation ou même un « vieux » Vader tiens, et imaginer les insultes que j’aurais récolté en pondant une chronique bien plus inspirée que ce à quoi elle s’attaquait.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *