[Chronique] ALESTORM – No Grave But The Sea

Rating:

Trois ans après « Sunset on the Golden Age », les pirates Ecossais d’Alestorm sont de retour avec leur 5ème album studio: « No Grave But The Sea » et c’est l’occasion pour moi de renouer avec le genre de la chronique que j’avais délaissé depuis un certain temps déjà.

Tout d’abord, que les fans se rassurent, « No Grave But The Sea » est un album d’Alestorm pur et dur même si les commentaires trahissaient l’inquiétude des aficionados du groupe lors de la sortie du premier extrait qui s’appelait… « Alestorm » justement ! Le clip a quand même dépassé le million de vues en à peine 1 mois et si vous êtes passés à côté, vous pouvez toujours vous rattraper ici: Alestorm: Alestorm. L’album dans son ensemble n’est donc pas vraiment à l’image de ce premier single mais plutôt à l’image de ce second: Alestorm: Mexico, une bonne musique pour faire la fête, boire du rhum et être content de regarder un clip débilement génial. Mais il est aussi toujours dans le genre décalé tout comme dans ce troisième extrait (oui ça tease beaucoup chez Alestorm): Alestorm: Fucked with an anchor (pour les non anglophone « an anchor » est une ancre de bateau, pour le reste, je pense que vous avez compris…).

Mais j’ai aussi envie de vous parler des autres titres comme « No Grave But The Sea » du nom de l’album qui ouvre magnifiquement l’album et qui saura, on l’imagine déjà très bien, ouvrir les lives du groupe à venir. Mais aussi des 2 titres épiques de l’album « To The End Of The world » et « Treasure Island » qui durent tous les deux près de 7 minutes. Et même si ce genre de morceau à rallonge n’est pas forcément ce que l’on recherche chez Alestorm, les Ecossais nous montrent à l’occasion que le groupe n’est pas seulement un groupe de pirates déjantés qui font du « pagan rigolo » mais peuvent aussi travailler des compositions un peu plus complexes et travaillées.

Dans l’ensemble, No Grave But The Sea reste un moins bon album que « Sunset on The Golden Age » qui est pour moi la quintessence du groupe. Il reste néanmoins un excellent album qui traduit une volonté d’évolution des gars de Chris Bowes tout en gardant les codes et les thématiques qui ont fait leur succès. On a en tout cas hâte de les retrouver sur scène dès cet été dans de nombreux festivals et à partir de la rentrée pour la tournée promo de l’album!

Share This:

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *