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Aksa y est, Aksaya nous offre enfin son premier album et moi une vanne d’intro pourrie.
Je vous avait déjà parlé d’Aksaya et de son premier EP. Vu qu’à l’heure où j’écris ces lignes nous venons de refaire le site de Lords Of Chaos, je m’empresse de vous en remettre la chronique ICI.
Depuis j’ai eu l’opportunité de voir Aksaya sur scène et de juger de manière un peu plus concrète ce trio Black d’un esprit peut être pas fondamentalement puriste mais indiscutablement old school et minimaliste.
Au rayon des news, outre ce premier album, Fanny la batteuse du combo vient d’être endorssée par Serial Drummer.
Bon les news people ça va cinq minutes alors que trouve-t-on dans le bathyscaphe?
Huit titres, ce n’est pas forcément beaucoup mais les coursives sont étroites et plus ne passeraient peut-être pas.
Le titre K141, éponyme de l’album n’est pas mon préféré mais il constitue une sorte de lien logique pour ceux qui connaissaient l’EP, c’est à partir de « Prisonnier », le second titre que l’on découvre une composition un peu plus souple, on retrouve à présent de beaux retours de riffs assez caractéristiques du black norvégien qui a bercé mes années 90.
True people of the fond du true, ne vous inquiétez pas, Aksaya reste un groupe de Black façon il n’y a plus d’espoir.
Le troisième titre « Gomorrhe » est simplement beau, très ambiant en intro avec une adroite progression en fond, il vous emmène dans un chemin mélodique que l’on ne connaissait pas au groupe.
« Post Little boy » nous emmène gentiment vers l’esprit initial d’IMMORTAL.
A ce stade, ne m’en veuille le vocaliste mais je me rend compte que son timbre a une sorte d’androgynie intéressante ( j’avais trop envie d’écrire ça à un blackeux). Effectivement, ce timbre medium apporte une certaine inhumanité neutre qui colle bien à l’ensemble.
« Post little boy » est d’ailleurs l’occasion d’innover coté solo pour le groupe et la suite de l’album va demeurer dans cette veine avec des titre tous identifiables mais malgré tout cohérents. Belle réussite donc.
Le curieux trouvera par 100m de fond un titre très dark ambiant bien caché, je ne sais pas si c’est sa place mais définitivement, je suis bien content de le trouver là avec sa singularité.
Aksaya a vraiment su adroitement virer de bord et trouver quel courant suivre avec cet album qui suit logiquement l’EP mais s’en distingue en offrant un véritable enrichissement non seulement au niveau des compositions mais aussi au niveau de la production.
Vous vous demandez ce qui va différencier ce groupe français d’un groupe de vikings? Et bien simplement la langue car Aksaya, pourvu que ça ne change jamais, c’est en français et ça lui va très bien.
A suivre, j’attend le prochain album, grouillez-vous, sinon on sera encore en train de refaire le site du webzine avec des cannons à news letters et des moteurs atomiques de recherche de chroniques et il faudra à nouveau deux mois pour que j’écrive une chronique post apocalyptique.