[News] Les albums de 2022 : le TOP de Bernard-Henri Leviathan

Bernard-Henri Leviathan

Plus le monde va mal, plus les artistes en tirent inspiration. L’année 2022 aura une fois encore été bien riche en productions de qualité, difficiles à départager. Toutefois, certains disques ont pris l’avance en trustant plus souvent mes platines. Je vous les dresse ici, dans un menu qui prouve, une fois n’est pas coutume, que la richesse de notre musique adorée est loin de se tarir. Du Thrash mélodique ou moderne, du Big Rock gothique, du Death Rock, du Heavy prog, du Metal old-school, du Doom-Jazz ethnique, du Post-Black-Jazzy, du Metal Grand guignolesque… Si vous ne trouvez pas votre bonheur parmi cette sélection, je ne peux malheureusement rien pour vous.

 

1. DEFICIENCY – « Warenta » : Quatrième album pour les Mosellans qui lèvent la tête de notre cher undergound français et continuent de creuser le sillon de leur Thrash ultra mélodique, technique et mature. Tour à tour violent ou accessible, moderne ou traditionnel, les variations vocales et instrumentales constantes rendent ce disque tout bonnement addictif et essentiel !

 

 

 

2. GHOST – « Impera » : Après un « Prequelle » et des singles annonciateurs qui m’avaient un peu vite lassé, GHOST et toute sa superbe reviennent avec ce condensé de chansons tirant davantage, cette fois-ci, sur le Big ou Prog Rock mais toujours vernies d’ambiances gothico-lumineuses caractéristiques. Quoi qu’on en pense, il s’agit bien DU groupe qui marque l’histoire moderne du Rock !

 

 

 

 

3. CHRISTIAN DEATH – « Evil Becomes Rule » : Si bon nombre de disques se sont succédés depuis sa création à l’aube des 80s, on ne peut pas dire que la formation culte de Death Rock ait été très productive à partir de 2000 puisque nous tenons ici le 4ème album depuis. Mais peu importe, quand la messe est bonne ! Moins direct et Metal que précédemment, plus élégant, feutré, grinçant aussi, le groupe cultive le mysticisme avec toujours autant de panache. Valor, lui-même, adore !

 

 

 

4. HEART ATTACK – « Negative Sun » : Du Thrash puissant, extrême, et somme toute assez moderne façon MACHINE HEAD… je n’aurais jamais pensé placer ce type d’albums dans un de mes classements. Comme quoi, nous sommes en constante évolution ! Au-delà de ses apparences indélicates, « Negative Sun » est un album noble et profond. Une belle bouffée d’énergie et de fraîcheur !

 

 

 

 

5. DARKTHRONE – « Astral Fortress » : Quel visuel, mes amis ! Fenriz et Nocturno Culto, s’ils coulent une expérience musicale plus tranquille depuis quelques albums, trouveront toujours de quoi nous surprendre ! « Astral Fortress » est une suite assez logique à « Eternal Hails… » mais Darkthrone a toujours cette manière d’entrelacer les racines les plus obscures du Metal extrême pour nous bercer de comptines hypnotiques.Un disque comme un bon vin chaud après la sortie en ski !

 

 

 

6. MEGADETH – « The Sick, The Dying… And The Dead » : Ragaillardi depuis « Dystopia » (2016), le parrain MegaDave a encore bien des choses à dire. Et il les dit fort. Riffs incisifs à l’interprétation chirurgicale et tempi hyperactifs, voilà ce que l’on était en droit d’attendre de cette institution, même si j’aurais aimé entendre davantage qu’un sous-emploi de Steve DiGiorgio derrière la basse. Ses contemporains se fatiguant, Megadeth prouve qu’il peut toujours régner en maître sur le terrain qu’il a contribué à installer il y a 40 ans.

 

 

 

7. FOOL’S PARADISE – « Living In A Fantasy » : Changement de chanteur, de bassiste et second album pour les Dunkerquois qui s’élèvent encore. Bien qu’un chouïa moins progressif et sorti des sentiers battus, les compositions au feeling plus heavy et orchestré prennent encore des détours et nous emportent dans l’esprit de Liam, héro en marge du tumulte de notre société. Un disque minutieusement travaillé dont la chronique plus détaillée est encore assoupie…

 

 

 

8. MESSA – « Close » : Voilà une curieuse bête nous venant d’Italie. L’histoire d’un mariage impromptu entre le Jazz, le Doom, la musique orientale, une voix céleste incarnée par Sara et des incursions dans des formes plus prototypiques ou extrêmes du Rock et du Metal. « Close » est un voyage envoutant dans lequel, même s’il aurait gagné à un peu plus de concision, on aime à s’égarer.

 

 

 

 

9. WHITE WARD – « False Light » : Autre OVNI que ce “False Light” empreint de Black, de Jazz lui-aussi, ou encore de Dark Folk. Enregistré avant la guerre, le 3ème album des Ukrainiens, entre accès de rage et spleen incarné par le saxophone et l’apport des voix claires, nous ramène forcément à la triste condition du pays. Un disque novateur et surprenant, expérimentant avec classe et dont les virages élèvent encore l’esthétisme musical.

 

 

 

 

10. NOTRE DAME – « Monster Hits ! The Beast Of » : un “Best Of” peut-il être considéré à même échelle qu’un album tout beau tout neuf ? Lorsqu’il s’agit d’un groupe tout droit sorti des limbes, la terre creusée de 18 ans d’âge encore sous les ongles, comme NOTRE DAME… 1000 fois « oui » ! Le premier projet solo de Snowy Shaw, masqué par ses fantasques acolytes, est ici présenté en 20 chansons dans un tout nouvel emballage. De quoi se replonger, ou honteusement découvrir, avec délectation les frasques horrifiques d’un nom devenu culte !

 

 

Votre choix est fait ? Faîtes ce qu’il vous plait. 2023 a commencé, j’attrape ma besace et repars fureter !

 

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