[Chronique] EMPERORS OF DECAY – EP

Bernard-Henri Leviathan
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Note : 8/10

 

Vu en live il n’y a pas longtemps, j’avais déjà eu l’occasion de parler d’EMPERORS OF DECAY, quatuor issu de Leuven Rock City (l’incontournable Detroit belge), dans un report que je vous remets ici

Sauf que voilà, entre temps une nouvelle occasion de les voir sur scène s’est présentée et l’EP 3 titres reçu dans la foulée m’aura permis de réviser mon jugement et surtout ma définition de leur musique. Certainement trompé au départ par la reprise du fameux « Balls To The Wall » (ACCEPT) en live, je ne pencherai plus pour ce côté Heavy à l’allemande, ce côté speed, mais essentiellement pour deux noms venant immédiatement remplacer les précédents : XXX – le trio fou-fou-fou de l’incorrigible Snowy Shaw et, par exemple, Wednesday 13. Rectifions le plongeon donc vers un Punk-Glam à la forte personnalité et l’ambiance décadente, d’où leur nom collant parfaitement à leur peau de cuir.

Si, des images qui me venaient à l’esprit, nous pouvons conserver la bière et le sexe, je m’empresserai d’y ajouter le goût certain pour les choses douteuses, la débauche, la destruction, les addictions, les excès… de la drogue, beaucoup de drogue jusqu’à la nécessaire seringue poignardée en plein cœur. C’est là que « Kickstart My Heart » (MÖTLEY CRÜE), également toujours jouée live, tient sa promesse.

Depuis 2010, année de naissance, le groupe s’est essentiellement focalisé sur la scène avec de belles dates au palmarès. « Going Apeshit », « Heavy Metal Overdose » et « Mad Demon » arrivent donc comme les premiers témoignages studio. Trois titres dans cette veine évoquée plus haut, énergique, avec hargne et crachats, riffs et rythmes d’aciers, voix déchirées et poncées à l’acide, chœurs respirant le mâle en rut, et attitude de mauvais garçons. Trois chansons présentant un groupe en totale possession de ses moyens. La « démo », si l’on peut dire, est déjà excellemment mature et servie par une grosse production inscrite dans les standards des tubes Metal. Si je me garderai bien d’avoir un avis là-dessus (ce type de prod n’étant pas forcément de celles qui me parlent le plus), il me semble bien qu’elle fera mouche sans difficulté.

La seule chose que j’aurais à reprocher en fin de compte c’est ce léger manque de variété, celui qui au fil des écoutes me perd entre la 1ère, la 2nde ou la 3ème piste et que j’espère voir balayé dans l’album longue durée qui devrait voir le jour d’ici octobre. D’ici-là, EMPERORS OF DECAY a plusieurs dates prévues et, vu les réactions du public, je ne serai pas étonné de vous entendre en parler et parallèlement de les voir monter rapidement.

C’est bien le chanteur d’un groupe compatriote qui disait il n’y a pas longtemps : « Le meilleur groupe belge dans leur genre, peut-être même en dehors de leur genre ». Je n’en suis quand même pas encore là… mais, qui sait, peut-être prochainement ?

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