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Venu tout droit de Haute Savoie,c’est avec un black metal riche , classieux et orchestral que Deathcode Society annonce l’apocalypse avec le dantesque « Eschatonizer »sorti en septembre dernier chez Osmose Records. Le magnifique artwork réalisé par Paolo Girardi fût d’ailleurs rapidement censuré sur les plateformes de téléchargements légales et nous sommes bien en mesure de se demander pourquoi?!En tous cas, force est de constater que le gang frappe avec ce premier opus,fort,très très fort ! Difficile de vous abreuvez de plus de renseignements sur le statut de ces jeunes gens,ces derniers restent curieusement discrets quand à la promo de leur progéniture et préfèrent laisser leur sublime musique parler d’elle même et c’est d’ailleurs ce qu’elle fait à merveille sur cet album époustouflant !
Un black metal issu tout droit d’énormes pointures du style telles qu’Anorexia Nervosa,Emperor,Reverence,Dimmu Borgir; Deathcode Society nous éclabousse de sa classe et nous impressionne par sa maturité !Une combinaison gagnante pour le coup qui nous offre un subtil mélange de bons gros riffs de guitares malsaines,d’atmosphères apocalyptiques,de chants polyphoniques,d’orchestrations symphoniques sur fond de blasts impeccables et intelligents.Tout ici n’est que pure réussite et il semblerait qu’avec Deathcode Society nous tenions là un magnifique joyau,la perle rare qui manquait cruellement au black Français depuis la disparition du grand Anorexia Nervosa!Mr Hreidmarr ne s’y est d’ailleurs pas trompé puisque c’est en personne qu’il est venu épauler ses camarades en glissant ça et là sa patte vocale incontournable.
Inutile de rentrer ici dans le détail,cet album somptueux d’une richesse incroyable s’écoute ,se réécoute,encore et encore et saura surprendre les plus exigeants d’entre vous et pas seulement les amateurs de black pur et dur.C’est avec une rare intelligence que Deathcode Society nous assène le coup de grâce,la baffe ultime!Rien ne sert de tomber dans l’inutile en rajoutant encore quelques lignes,le niveau d’écriture sur « Eschatonizer » impressionne et hisse cet album directement dans la catégorie : »Chef d’oeuvre »!